J’ai pleuré, oui, j’ai pleuré. Quand un de mes fils, me sachant en déplacement, m’a envoyé ses SMS avec les images de l’incendie, j’en ai eu les larmes aux yeux. Autour de moi, dans le train, personne ne semblait au courant, en tout cas personne n’en parlait. Je n'ai rien dit. Sur le moment, la peine était trop intime. Une fois arrivé à destination, la télévision m’a montré que je n’étais pas seul. Pas le seul à savoir, pas le seul à être en deuil. Et, avec nous, spectateurs impuissants, il y avait dans cette communion tragique des pompiers courageux qui luttaient contre...

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