Dans le film Un jour sans fin , Bill Murray joue le rôle d’un journaliste qui ne cesse de revivre la même journée de reportage, une journée qu’il trouve particulièrement ennuyeuse et qu’il vit sur le mode sarcastique. Il essaye d’échapper à cette récurrence par tous les moyens jusqu’au suicide. Mais, chaque lendemain matin, il se retrouve inexorablement à la même date, dans le même lit de la même chambre du même hôtel, avec la même salutation stupide du radio-réveil. C’est ce que j’appelais dans mon précédent article: le paradoxe du changement. Nous sommes la poule, notre...

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