14/03/2010
Référendum islandais
Les excès ne se perpétuent qu'autant que les victimes continuent d'accepter la règle du jeu du dominant. Tant qu'on se contente d'aménager l'espace circonscrit par la règle, on ne fait que prolonger une agonie. Le monde, aujourd'hui, ressemble à un gigantesque latifundia entre les mains de la finance apatride. Dans ces imenses propriétés coloniales d'Amérique latine, l'écart entre le salaire versé par le propriétaire et le coût des denrées qu'il vendait à ses ouvriers était tel que ceux-ci ne pouvaient se nourrir. Sauf à s'endetter chaque jour un peu plus auprès du maître, et à endetter...