02/09/2009
Guerre et paix
Par atavisme vendéen, mais pas seulement, j’ai une grande admiration pour Georges Clémenceau. Enfant, il a vu les gendarmes de Napoléon III embarquer son père pour délit d’opinion. Il a couru derrière le panier à salade – alors tiré par des chevaux – en criant : « Papa, je te vengerai ! » Il fut à la fois un homme d’Etat, de réflexion et de culture, le Tigre, le protecteur de Claude Monet. Il s’est opposé à Jules Ferry sur la question de la colonisation, jugeant au contraire de celui-ci qu’il n’y avait pas de race supérieure qui eût quelque droit que ce fût à imposer sa loi à des races...