A l’âge de dix-sept ans, alors que j’attendais avec impatience mes vacances annuelles aux Sables d’Olonne, on me diagnostiqua au printemps une tuberculose pulmonaire. Ayant eu le BCG comme toute ma génération, vivant dans un milieu tout ce qu’il y a de propre et bien nourri, c’était étrange. Mais, depuis quelque temps, je me réveillais en sueur au milieu de la nuit et je percevais au creux de ma poitrine une sorte de râle très discret. J’eus ainsi moi-même le soupçon qu’une radiographie des poumons confirma. Et la sanction tomba : antibiotiques en cachets et en piqûres, analyse...

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