L'âne au fond du puits
16/11/2007
Un bon collègue me passe cette histoire que je m'empresse de partager avec vous.
Un âne, un jour, tomba dans un puits.
Fatalité, maladresse, distraction ? Peu importe: toujours est-il que l'animal gémissait pitoyablement et le pauvre fermier se demandait comment s'y prendre pour le tirer de ce trou si profond et si étroit.
Il arriva à la conclusion qu'il ne pouvait malheureusement rien faire, que de toute façon, ce vieux puits était déjà condamné à disparaitre et que le pauvre âne, de même, avait fait son temps. Ce n'était donc pas rentable de tenter de le récupérer.
Il va alors demander de l'aide à ses voisins, chacun d'eux se saisit d'une pelle et ils commencent à combler le puits avec l'âne dedans.
Au début, l'âne qui a tout de suite compris ce qui l'attendait, se met à crier terriblement. Puis à l'étonnement de chacun, il finit par se taire.
Quelques pelletées plus tard, le fermier se décide à regarder au fond du puits. Ce qu'il y voit alors le surprend.
A chaque pelletée qui tombait sur lui, l'âne s'est secoué pour enlever la terre de son dos et monter dessus. Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter, l'âne continuait ainsi de se secouer et il montait sur le tas de terre qui devenait de plus en plus haut.
Bientôt, il put sortir du puits...
J'imagine plusieurs morales à cette histoire... Et vous ?
4 commentaires
Point de vue de l'âne :
En changeant le regard, vous transformerez bien souvent le risque en opportunité ... et cela ne vous coûtera pas bien cher .....
Point de vue de fermier:
Quand une situation apparaît désespérée, et la solution évidente mais dramatique, c'est peut-être le moment de changer le regard et d'imaginer les possibles; il y en a probablement un qui vous sauvera la mise
Point de vue de médiateur:
Quand la situation est bloquée et la violence inévitable, amenons les protagonistes à changer leurs regards sur ladite situation; peut-être une combinaison inattendue permettra t 'elle à chacun de "gagner vraiment"
... à suivre peut-être ...
La morale, c'est que je connais quelques millions de mes congénères qui sont plus cons que des ânes et qui se laissent consciencieusement assassiner sous des pelletées de mesonges, de fourberies, de contrevérités, de roueries, de faux-fuyants, etc... vomies par les médias.
La Vérité est au fond du puits. En sortira-t-elle???
Merci à l'âne - et je ne fais pas allusion à Mme Hillary Clinton, bien sûr...- qui nous rappelle (/ ra-pelle) que les bêtes de somme que nous sommes sortiront bien un jour de leur... somme...
L'âne avait un incitant beaucoup plus fort que le fermier pour trouver la solution à son problème... Il l'a donc trouvé. Faisons donc confiance en la capacité des hommes (et des ânes) à régler leurs problèmes. Rendons les autonomes et responsables, cessons de chercher des solutions pour eux, malgré eux, sans eux ... Ainsi, ils se prendront en mains et développeront des solutions bien meilleures et mieux adaptées à leur propre circonstances...
Il manque le point de vue du puits. Sa morale pourrait s'édicter ainsi : "Gobez un âne et vous serez peut être comblés..."
Ou encore "Soyez comblé et tout le mal qui vous habite sortira de lui-même"... si tant est que l’âne lui chatouille ou lui irrite l’intérieur, car du point de vu de la conscience n'est mal que ce que l'on pense comme tel mais, d'un point de vu mystique, est mal ce qui ne participe pas de son destin ou en est contraire, s'y oppose. Et donc de ce point de vu là, Judas l'Iscariote n'est pas un mal pour son patron mais l’obligé de son destin. Mais là je passe du coq à l'âne... ou plutôt l'inverse, de l’âne au coq qui chanta trois fois... Tiens, au fait, alors donc Pierre, lui, serait le mal de son patron ?... Sûrement !
à relire lentement...
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