Prendre la route
28/10/2007
"J’aime beaucoup prendre la route, et plus encore quand c’est pour des lieux inconnus.
J’aime le voyage en tant que tel. J’aime le train, l’avion, tous ces lieux de passage, gares, aéroports, même les aires d’autoroute! Et puis tous ces Café du Commerce, ou des Sports, avec le panneau ringard pour la bière Jupiler, à l’apparence minable, où l’on s’arrête prendre un café au cours d’un voyage.
Un de mes fantasmes, c’est de frapper, les yeux fermés, sur le clavier d’un GPS –bien sûr il faudrait que j’en aie un d’abord!- et me laisser guider sans savoir où il m’emmène."
Amparo Muñoz Alaman
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Qui donc nous a appris à nous fixer des buts? Qui donc nous a désappris à nous satisfaire du chemin que nous parcourons? Le but peut nous aveugler à ce qui se passe autour de nous, et nous détourner de notre chemin. Etre à l'éveil, sur notre chemin, impliquerait donc d'abandonner l'idée du but, et se concentrer sur l'instant présent (le chemin). Et les valeurs dans tout cela, la morale, l'éthique ... Des indicateurs précieux pour nous maintenir sur notre chemin.
Le but n'est-il donc pas le chemin, comme le chemin peut être le but...
Et le bonheur, le résultat d'un chemin parcouru en respectant les valeurs, la morale et l'éthique.
Et ce résultat serait alors peut-être le but.
Guillaume de Saint-Thierry, grand mystique du XIIème siècle, originaire de Liège, faisait l'éloge des hommes "en chemin". "Ils sont parfaits, écrivait-il, en ce qu'ils oublient ce qui est derrière eux pour se tourner vers ce qui est en avant; ils sont voyageurs en ce qu'ils sont encore en chemin".
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