Il m'est arrivé d'organiser un repas pour faire se connaitre mieux des collaborateurs... nous sommes tombés dans un restaurant avec écrans : echec sur toute la ligne. Le sentiment de malaise que je ressentais se voyait sur le visage de certaines convives...
Depuis nous avons changé d'adresse !
Penses-tu que le blog soit un paliatif ou un complément dans les échanges ? Au fait, on déjeune quand ?
Amitiés
Merci de ton illustration! Il ne faut pas juger trop hâtivement ceux qui se laissent "divertir": la nature nous a construits pour être sensibles aux objets mouvants, c'était une des conditions de notre survie et notre oeil a conservé cet instinct de repérer et de suivre.
Le blog permet, me semble-t-il, de développer une pensée un peu mieux aboutie que dans l'atmosphère - non plus enfumée mais maintenant visuellement et auditivement polluée - d'un restaurant où l'attention a de plus en plus de mal à se construire! Il permet aussi de repérer, dans la masse des gens qui essayent de penser, quelques kindred spirits qu'on pourra rencontrer en 3 D.
J'envisage d'ailleurs d'initier à la rentrée une "soirée conversations" mensuelle autour du thème: "dessiner la nouvelle civilisation" - celle où on est heureux (et peut-être plus encore) malgré la baisse du pouvoir d'achat et la frugalité.
(Pour l'autre question, la réponse passera par un autre canal!)
D'abord, ne pas perdre de vue que ce qui était, autrefois, la Bonne Parole -la parole "descendante"-, celle de l'homélie, est devenue la parole hypnotisante du J.T. : la parole con-descendante. Et ça vous en descend à tour de bras...
Aujourd'hui, c'était le repas de la Confrérie des "Maîtres Gourmands" On m'avait assis enace de Jean Claude Guénin, conseiller général de Casteljaloux, leader de la droite en Lot et Garonne et futur président du conseil général, futur député (et plus si affinité) si les choses tournent bien... pour lui (pas pour moi...). Au dessert, après la deuxième ou troisième bouteille de Buzet, nous avons commencé à paler du sens de la vie et de la capacité que nous avions à en parler, plus préoccupé que nous sommes naturellement par le sens de NOTRE vie. Rapidement, est venu s'asseoir près de nous M. Rebinski, juge au tribunal de Marmande, puis d'autres... Il y a eu conversation... Comme ça, au dessert du repas d'une confrérie qui n'a d'autre souci que de cultiver la bonne bouffe bien de chez nous... Il y a les lieux, plus ou moins imposés, il y a les règles, il y a les codes et puis il y a... les gens... Je n'ai jamais rien vcu de plus profond et de plus enrichissant que certaines de ces conversations nées au débotté de rencontres fortuites où, d'un coup, des gens se révèlent d'une immense profondeur, comme ça, sur un sujet précis, innatendu, saugenu... Mais il faut, pour cela, évoluer das un milieu non-conventionnel ou, plus exactement, non-convenu. Le poète occitan Marceau Esquieu écrit quelque part "dins la talvera, es la libertat". La "talvera", c'est le lieu du champ ou la charrue ne peut pas passer parce qu'elle tourne "rond" alors que le coin du champ est un angle droit. Il y a des conversations de "talvera". Ce sont les vraies. Je les aime. Les autres sont des conversations de salon très rétoriquement correctes mais dans lesquelles, moi, je ne me retrouve pas. Il y a des lieux - des talveras - où la parole est authetiquement libre. Mais ceslieux ne snt as là où les suppose.Allez, je vais prendre on citrate...
Compte tenu de la saveur religieuse de ton propos, je suppose que tu veux parler du citrate de Béthanie ?
J'aime énormément ton commentaire et je retiendrai l'image de la talvera de Marceau Esquieu. Aurais-tu une idée de l'étymologie ?
Les américains ont "inventé" la formule "topless" pour leurs réunions depuis peu. Topless pour sans mon laptop (ordinateur portable) mais en fait, ces réunions sont interdites de matériel informatique que ce soit téléphone, agenda électronique, ordinateur portable et même crayon ou papier. Ces réunions visent à refaire la valorisation du relationnel dans les rencontres de travail. La prise de notes ainsi que toutes les gadgets électroniques sont, parait-il, désastreux pour le travail d'équipe.
Topless est aussi un clin d'oeil humoristique puisque dans les années 70 quand sont apparues les premieres danseuses nues dans certains bars, on les nommait "Topless" pour sans ...
Bonne journée.
Jeanne
Voici des informations qui peuvent alimenter l'optimisme. Une fois laptops et autres écrans supprimés, reste néanmoins un autre écran de taille entre les humains: celui qui résulte de leur mise en concurrence généralisée et systématique. Cette semaine j'enlève le haut... Et ?
6 commentaires
Il m'est arrivé d'organiser un repas pour faire se connaitre mieux des collaborateurs... nous sommes tombés dans un restaurant avec écrans : echec sur toute la ligne. Le sentiment de malaise que je ressentais se voyait sur le visage de certaines convives...
Depuis nous avons changé d'adresse !
Penses-tu que le blog soit un paliatif ou un complément dans les échanges ? Au fait, on déjeune quand ?
Amitiés
Merci de ton illustration! Il ne faut pas juger trop hâtivement ceux qui se laissent "divertir": la nature nous a construits pour être sensibles aux objets mouvants, c'était une des conditions de notre survie et notre oeil a conservé cet instinct de repérer et de suivre.
Le blog permet, me semble-t-il, de développer une pensée un peu mieux aboutie que dans l'atmosphère - non plus enfumée mais maintenant visuellement et auditivement polluée - d'un restaurant où l'attention a de plus en plus de mal à se construire! Il permet aussi de repérer, dans la masse des gens qui essayent de penser, quelques kindred spirits qu'on pourra rencontrer en 3 D.
J'envisage d'ailleurs d'initier à la rentrée une "soirée conversations" mensuelle autour du thème: "dessiner la nouvelle civilisation" - celle où on est heureux (et peut-être plus encore) malgré la baisse du pouvoir d'achat et la frugalité.
(Pour l'autre question, la réponse passera par un autre canal!)
D'abord, ne pas perdre de vue que ce qui était, autrefois, la Bonne Parole -la parole "descendante"-, celle de l'homélie, est devenue la parole hypnotisante du J.T. : la parole con-descendante. Et ça vous en descend à tour de bras...
Aujourd'hui, c'était le repas de la Confrérie des "Maîtres Gourmands" On m'avait assis enace de Jean Claude Guénin, conseiller général de Casteljaloux, leader de la droite en Lot et Garonne et futur président du conseil général, futur député (et plus si affinité) si les choses tournent bien... pour lui (pas pour moi...). Au dessert, après la deuxième ou troisième bouteille de Buzet, nous avons commencé à paler du sens de la vie et de la capacité que nous avions à en parler, plus préoccupé que nous sommes naturellement par le sens de NOTRE vie. Rapidement, est venu s'asseoir près de nous M. Rebinski, juge au tribunal de Marmande, puis d'autres... Il y a eu conversation... Comme ça, au dessert du repas d'une confrérie qui n'a d'autre souci que de cultiver la bonne bouffe bien de chez nous... Il y a les lieux, plus ou moins imposés, il y a les règles, il y a les codes et puis il y a... les gens... Je n'ai jamais rien vcu de plus profond et de plus enrichissant que certaines de ces conversations nées au débotté de rencontres fortuites où, d'un coup, des gens se révèlent d'une immense profondeur, comme ça, sur un sujet précis, innatendu, saugenu... Mais il faut, pour cela, évoluer das un milieu non-conventionnel ou, plus exactement, non-convenu. Le poète occitan Marceau Esquieu écrit quelque part "dins la talvera, es la libertat". La "talvera", c'est le lieu du champ ou la charrue ne peut pas passer parce qu'elle tourne "rond" alors que le coin du champ est un angle droit. Il y a des conversations de "talvera". Ce sont les vraies. Je les aime. Les autres sont des conversations de salon très rétoriquement correctes mais dans lesquelles, moi, je ne me retrouve pas. Il y a des lieux - des talveras - où la parole est authetiquement libre. Mais ceslieux ne snt as là où les suppose.Allez, je vais prendre on citrate...
Compte tenu de la saveur religieuse de ton propos, je suppose que tu veux parler du citrate de Béthanie ?
J'aime énormément ton commentaire et je retiendrai l'image de la talvera de Marceau Esquieu. Aurais-tu une idée de l'étymologie ?
Les américains ont "inventé" la formule "topless" pour leurs réunions depuis peu. Topless pour sans mon laptop (ordinateur portable) mais en fait, ces réunions sont interdites de matériel informatique que ce soit téléphone, agenda électronique, ordinateur portable et même crayon ou papier. Ces réunions visent à refaire la valorisation du relationnel dans les rencontres de travail. La prise de notes ainsi que toutes les gadgets électroniques sont, parait-il, désastreux pour le travail d'équipe.
Topless est aussi un clin d'oeil humoristique puisque dans les années 70 quand sont apparues les premieres danseuses nues dans certains bars, on les nommait "Topless" pour sans ...
Bonne journée.
Jeanne
Voici des informations qui peuvent alimenter l'optimisme. Une fois laptops et autres écrans supprimés, reste néanmoins un autre écran de taille entre les humains: celui qui résulte de leur mise en concurrence généralisée et systématique. Cette semaine j'enlève le haut... Et ?
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