La raison résonante ?
Je plussoie le fait que s'il y a moins de pouvoir d'achat, il y aura plus de pouvoir d'agir.
L'avancée vers le paradis : travailler moins pour gagner plus de temps !
Bonjour Thierry,
Quelqu'un t'avait devancé sur ce thème, car déjà au mois d'août 94 % des Français s'avouaient inquiets sur leur pouvoir d'achat selon une radio internationale bien que située au sud.
Voir le billet intitulé : Rancœurs et frustrations http://jemultipliefacilementlesbanalites.over-blog.com/article-22051465.html
Quant à un certain Bob TSUC, il suggère, pour faire bien comprendre à nos contemporains l'ampleur de la situation, de rebaptiser ce sacro saint pouvoir d'achat en pouvoir de prédation... http://brainstorm.over-blog.fr/article-21779129.html
Cordialement
JLB
Je pense que le pouvoir d'achat--moyen-- ne diminue pas et a même nettement augmenté depuis 20 ou 30 ans mais c'est la manière de l'utiliser, face aux multiples sollicitations nouvelles, qui est boulversée. D'ou de grandes frustrations et ce sentiment de régression.
Notre société peut-elle donner un coup de frein à sa capacité d'innovation débridée qu'elle connait depuis un demi siècle que le consommateur moyen ne peut pas suivre? je n'ai pas la réponse.
La sagesse amérindienne devait être relativement facile à adopter dans une société probablement au ralenti et fermée.
Je partage votre analyse que la multiplication des sollicitations est pour beaucoup dans ce sentiment d'un manque permanent.
En revanche, je n'ai pas écrit que le pouvoir d'achat avait diminué. Il a augmenté dans notre pays - de manière plus ou moins égale - comme vous l'écrivez justement. Ce que j'ai dit c'est qu'il allait diminuer et j'en ai donné les causes macro-économiques de long terme (auxquelles on pourrait rajouter l'assèchement actuel des liquidités et les conséquences qu'il peut avoir). Nous sommes peut-être au point d'inflexion.
Cela dit, considérons aussi que les classes moyennes d'Amérique du Nord, depuis environ quinze ans, travaillent de plus en plus sans parvenir toujours à maintenir leur niveau de vie... Et je n'évoque pas le bas de l'échelle sociale dans ce pays.
Ma conviction est que nous avons mangé notre pain blanc.
Si l'on entend par "pain blanc" le mode de consommation débridée de cette classe moyenne d'Amérique du nord je suis d'accord sur la fin probable de cet âge d'or.
Par contre la société occidentale est-elle capable d'évoluer , sans trop de douleurs et de boulversements, vers un pain blanc beaucoup plus résonnable? Pas de réponses et des doutes.
Ne jetons pas la pierre aux Américains: si leur empreinte écologique est de 5 ou 6 planètes, celle des Français est déjà de 3, soit 2 de trop. Et il y a la montée de la Chine et de l'Inde...
Il se fait des choses ici et là. Le livre "Les créatifs culturels", une étude de l'évolution volontaire des modes de vie d'un quart de la population américaine sur une douzaine d'années, montre des initiatives prometteuses. En Angleterre, les "villes de transition" ouvrent aussi la voie. Ce qu'il faut retenir d'abord de ces expériences selon moi: la seule personne sur laquelle nous ayons un réel pouvoir, c'est nous-mêmes. C'est donc là le seul point de départ. Comme le disait Gandhi: nous devons être le changement que nous voulons voir survenir dans le monde.
Si l'on entend par "pain blanc" le mode de consommation débridée de cette classe moyenne d'Amérique du nord je suis d'accord sur la fin probable de cet âge d'or.
Par contre la société occidentale est-elle capable d'évoluer , sans trop de douleurs et de boulversements, vers un pain blanc beaucoup plus raisonnable? Pas de réponses et des doutes.
8 commentaires
La raison résonante ?
Je plussoie le fait que s'il y a moins de pouvoir d'achat, il y aura plus de pouvoir d'agir.
L'avancée vers le paradis : travailler moins pour gagner plus de temps !
Bonjour Thierry,
Quelqu'un t'avait devancé sur ce thème, car déjà au mois d'août 94 % des Français s'avouaient inquiets sur leur pouvoir d'achat selon une radio internationale bien que située au sud.
Voir le billet intitulé : Rancœurs et frustrations
http://jemultipliefacilementlesbanalites.over-blog.com/article-22051465.html
Quant à un certain Bob TSUC, il suggère, pour faire bien comprendre à nos contemporains l'ampleur de la situation, de rebaptiser ce sacro saint pouvoir d'achat en pouvoir de prédation...
http://brainstorm.over-blog.fr/article-21779129.html
Cordialement
JLB
Je pense que le pouvoir d'achat--moyen-- ne diminue pas et a même nettement augmenté depuis 20 ou 30 ans mais c'est la manière de l'utiliser, face aux multiples sollicitations nouvelles, qui est boulversée. D'ou de grandes frustrations et ce sentiment de régression.
Notre société peut-elle donner un coup de frein à sa capacité d'innovation débridée qu'elle connait depuis un demi siècle que le consommateur moyen ne peut pas suivre? je n'ai pas la réponse.
La sagesse amérindienne devait être relativement facile à adopter dans une société probablement au ralenti et fermée.
Je partage votre analyse que la multiplication des sollicitations est pour beaucoup dans ce sentiment d'un manque permanent.
En revanche, je n'ai pas écrit que le pouvoir d'achat avait diminué. Il a augmenté dans notre pays - de manière plus ou moins égale - comme vous l'écrivez justement. Ce que j'ai dit c'est qu'il allait diminuer et j'en ai donné les causes macro-économiques de long terme (auxquelles on pourrait rajouter l'assèchement actuel des liquidités et les conséquences qu'il peut avoir). Nous sommes peut-être au point d'inflexion.
Cela dit, considérons aussi que les classes moyennes d'Amérique du Nord, depuis environ quinze ans, travaillent de plus en plus sans parvenir toujours à maintenir leur niveau de vie... Et je n'évoque pas le bas de l'échelle sociale dans ce pays.
Ma conviction est que nous avons mangé notre pain blanc.
Si l'on entend par "pain blanc" le mode de consommation débridée de cette classe moyenne d'Amérique du nord je suis d'accord sur la fin probable de cet âge d'or.
Par contre la société occidentale est-elle capable d'évoluer , sans trop de douleurs et de boulversements, vers un pain blanc beaucoup plus résonnable? Pas de réponses et des doutes.
Ne jetons pas la pierre aux Américains: si leur empreinte écologique est de 5 ou 6 planètes, celle des Français est déjà de 3, soit 2 de trop. Et il y a la montée de la Chine et de l'Inde...
Il se fait des choses ici et là. Le livre "Les créatifs culturels", une étude de l'évolution volontaire des modes de vie d'un quart de la population américaine sur une douzaine d'années, montre des initiatives prometteuses. En Angleterre, les "villes de transition" ouvrent aussi la voie. Ce qu'il faut retenir d'abord de ces expériences selon moi: la seule personne sur laquelle nous ayons un réel pouvoir, c'est nous-mêmes. C'est donc là le seul point de départ. Comme le disait Gandhi: nous devons être le changement que nous voulons voir survenir dans le monde.
Si l'on entend par "pain blanc" le mode de consommation débridée de cette classe moyenne d'Amérique du nord je suis d'accord sur la fin probable de cet âge d'or.
Par contre la société occidentale est-elle capable d'évoluer , sans trop de douleurs et de boulversements, vers un pain blanc beaucoup plus raisonnable? Pas de réponses et des doutes.
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