On reste bien souvent en effet dans le triangle dramatique "Victime Persécuteur Sauveur".
Même si vous, vous en êtes sorti, les autres n'ont pas forcément cette envie. C'est OK de rester là où l'on se situe et d'accueillir l'autre là il se trouve. Avec les protections nécessaires.
Je crois que notre société, fondée sur l'injustice, génère de la violence, de l'agressivité. Pour évacuer cette violence, les individus -surtout les plus meurtris d'entre nous - chechent un "puhing ball". Celui qui est plus faible ou, simplement, celui que l'on peut accuser d'une faute quelconque - fût-elle dérisoire - devient aussitôt l'exutoire de cette violence contenue. Des clochards se font assassiner par des "un- peu -moins - clochards" parce que c'est une manière d'affirmer sa "supériorité" sociale.. Et des employés de bureau se font moralement assassiner par leur chefaillon, pour les mêmes raisons. Et ainsi de suite. On en vient à se venger de la vie de la façon la plus primitive et la plus misérable qui soit: c'est la loi du plus costaud! Mais, au vrai, la politique, telle que conçue par Sarkozy, n'est-elle pas, tout bonnement, l'application de ce principe????????????
Hélas Thierry, ce que vous racontez n'est pas nouveau... et comment peut on en imaginer la fin ?
"nous sommes cernés par des cons"...
Et voilà, que moi aussi, je me range du côté des agresseurs ! Stop !
Nous sommes cernés par le silence, l'isolement, le refus de voir, de savoir, de comprendre !
Le refus d'admettre que l'autre existe et, tout comme nous, il vit tout simplement ! Pas si simplement... il vit comme il peut mais pas toujours comme il le voudrait.
Ma conviction est que la seule chose dont nous soyons responsable, c'est-à-dire sur laquelle nous avons à la fois une information et un pouvoir suffisants pour faire une différence, même petite, c'est nos comportements. Quand je réagis par l'agressivité à l'agressivité, je ne fais qu'augmenter le volume d'agressivité, je me contamine moi-même, je rentre dans le jeu de ce que je condamne...
Oui, mais parfois c'est difficile de résister. Rester sans réagir... passer pour un couard... Seul face à moi même c'est une chose. Face aux autres... c'en est une autre. Pas toujours évident de ne pas laisser déborder la cocotte minute ! Face à l'injustice, je reconnais avoir du mal à rester de marbre. Face aux automobilistes surexités, j'ai depuis longtemps cessé de m'échauffer... mais face à la méchanceté gratuite, dans la plus part des cas je reste sans voix ! Et je m'en veut de ne pas avoir su réagir, me défendre...
La peur de passer pour un couard est sûrement un des "engrais" de la violence. Or, c'est arithmétique: si le monde souffre de trop de violence, ce n'est pas en en rajoutant que cela ira mieux. Mais la violence revêt diverses formes. Pomper sereinement les nappes phréatiques de son voisin au détriment de ses cultures, en est une. Le jour où il s'énerve, on le montre du doigt en gardant son calme et il devient le coupable.
La non-violence ne signifie pas absence d'intervention ou absence de prise de risque. Mais elle demande une autre assise psychologique et probablement même une assise spirituelle.
Non violence
Gandhi !
et tout est dit sur le sujet !
7 commentaires
On reste bien souvent en effet dans le triangle dramatique "Victime Persécuteur Sauveur".
Même si vous, vous en êtes sorti, les autres n'ont pas forcément cette envie. C'est OK de rester là où l'on se situe et d'accueillir l'autre là il se trouve. Avec les protections nécessaires.
Je crois que notre société, fondée sur l'injustice, génère de la violence, de l'agressivité. Pour évacuer cette violence, les individus -surtout les plus meurtris d'entre nous - chechent un "puhing ball". Celui qui est plus faible ou, simplement, celui que l'on peut accuser d'une faute quelconque - fût-elle dérisoire - devient aussitôt l'exutoire de cette violence contenue. Des clochards se font assassiner par des "un- peu -moins - clochards" parce que c'est une manière d'affirmer sa "supériorité" sociale.. Et des employés de bureau se font moralement assassiner par leur chefaillon, pour les mêmes raisons. Et ainsi de suite. On en vient à se venger de la vie de la façon la plus primitive et la plus misérable qui soit: c'est la loi du plus costaud! Mais, au vrai, la politique, telle que conçue par Sarkozy, n'est-elle pas, tout bonnement, l'application de ce principe????????????
Hélas Thierry, ce que vous racontez n'est pas nouveau... et comment peut on en imaginer la fin ?
"nous sommes cernés par des cons"...
Et voilà, que moi aussi, je me range du côté des agresseurs ! Stop !
Nous sommes cernés par le silence, l'isolement, le refus de voir, de savoir, de comprendre !
Le refus d'admettre que l'autre existe et, tout comme nous, il vit tout simplement ! Pas si simplement... il vit comme il peut mais pas toujours comme il le voudrait.
Ma conviction est que la seule chose dont nous soyons responsable, c'est-à-dire sur laquelle nous avons à la fois une information et un pouvoir suffisants pour faire une différence, même petite, c'est nos comportements. Quand je réagis par l'agressivité à l'agressivité, je ne fais qu'augmenter le volume d'agressivité, je me contamine moi-même, je rentre dans le jeu de ce que je condamne...
Oui, mais parfois c'est difficile de résister. Rester sans réagir... passer pour un couard... Seul face à moi même c'est une chose. Face aux autres... c'en est une autre. Pas toujours évident de ne pas laisser déborder la cocotte minute ! Face à l'injustice, je reconnais avoir du mal à rester de marbre. Face aux automobilistes surexités, j'ai depuis longtemps cessé de m'échauffer... mais face à la méchanceté gratuite, dans la plus part des cas je reste sans voix ! Et je m'en veut de ne pas avoir su réagir, me défendre...
La peur de passer pour un couard est sûrement un des "engrais" de la violence. Or, c'est arithmétique: si le monde souffre de trop de violence, ce n'est pas en en rajoutant que cela ira mieux. Mais la violence revêt diverses formes. Pomper sereinement les nappes phréatiques de son voisin au détriment de ses cultures, en est une. Le jour où il s'énerve, on le montre du doigt en gardant son calme et il devient le coupable.
La non-violence ne signifie pas absence d'intervention ou absence de prise de risque. Mais elle demande une autre assise psychologique et probablement même une assise spirituelle.
Non violence
Gandhi !
et tout est dit sur le sujet !
Les commentaires sont fermés.