Suicides
07/10/2009
Rien n'a jamais été écrit de plus pénétrant sur la pouvoir que le Discours sur la servitude volontaire d’Etienne de la Boétie. En quelques phrases, dès le titre à vrai dire, tout y est dit et d’abord que nous n’avons à nous en prendre qu’à nous-mêmes des tyrans dont nous nous plaignons. En continuant sur cette pensée courageuse, nous pouvons nous dire aussi qu’il est trop facile de désigner le Prince comme le seul coupable. Certes, il a sa responsabilité et elle est totale puisqu’il a choisi d’être chef et s’en est donné les moyens. Mais condamner le chef suffit-il à rédimer tous les autres artisans de détresse, à faire oublier les mille compromissions qui, de chefs en chefaillons et en sous-fifres, font tenir debout le système qui a engendré tant de désespoir ? Ah ! vous ne saviez pas ? Vous serriez juste un boulon ? Et vous, vous mettiez juste une goutte d’huile pour que ça ne grince pas ? Et vous, vous aviez peur, alors vous n’avez rien dit ?
1 commentaire
Ô mille mercis, Thierry
car tu le sais
pour moi c'est de là que viendra la solution..
"Il sera une fois, quand nous serons "grands"...."
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