New deal
30/04/2010
« Les dirigeants qui président aux échanges des biens de l'humanité ont échoué par leur propre obstination et leur propre incompétence, pour ensuite admettre leur échec et abdiquer. Les pratiques de cambistes sans scrupules restent l'objet de l'accusation publique. Les hommes les ont rejetés du fond de leur cœur et de leur esprit. Il est vrai qu'ils ont essayé d'agir, mais leurs efforts sont moulés sur une coutume obsolète. Face au manque de crédit, ils n'ont rien trouvé de mieux que de prêter davantage.
« Privés de l'attrait du profit grâce auquel ils incitaient la population à les suivre, ils n'ont eu d'autre recours que d'exhorter, larmoyants, les citoyens à leur rendre la confiance perdue. Ils ne connaissent que les lois d'une génération d'égoïstes. Il leur manque une vision d'avenir et sans celle-ci, les gens vont à leur perte. Les marchands du temple se sont enfuis de leurs postes élevés. A nous maintenant de rétablir le temple de notre civilisation dans sa vérité ancienne.
« L'étendue de cette remise en état dépend de l'intensité avec laquelle nous ferons valoir des valeurs sociales plus précieuses que le seul profit matériel. Le bonheur ne réside pas dans la seule possession de biens, il est dans la joie de l'exploit, dans la sensation de l'effort créateur. [...]
« La confiance ne prospère que sur l'honnêteté et sur l'honneur, sur le respect des obligations, sur la protection fidèle, sur la réalisation altruiste. Sans cela, il n'y a plus de confiance. »
Franklin Delano Roosevelt
Discours d'investitrure du 4 mars 1933.
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