Ce prince ne serait il pas "machiavélique" ?
Plus "populaire"... ne voudrait il pas faire prendre des vessies pour des... lanternes ?
Il est rusé ce prince, dangereux comme le renard au pied de l'arbre !
Cette leçon "vaut elle un fromage" ?
Sans doute !!!!!!
Je crois qu'en plus, l'"élite" fait sentir délicatement et à demi-mot aux masses populaires que la base est un peu con, incapable de comprendre les grands problèmes contemporains et qu'il faut faire confiance aux dirigeants qui, eux, sont compétents, savants, Enarques et tout et tout. Eux, la caste des intelligents, ils s'occupent activement, utilement et intelligemment de notre avenir, de la MODERNISATION de notre société. Et ces cons d'incultes ne s'e rendent même pas compte que tout ça est pour leur bien. Quelle ingratitude!!!
Et la masse des cons délègue l'essentiel de la responsabilité de son avenir. Ils acceptent plus ou moins tacitement et plus ou moins de bon coeur 1/que l'élite les prennent pour des débiles ( c'est quand même vrai, quoi: on n'est pas aussi intelligents que ces types qui ont BAC + cinquante douze...) 2/ de faire confiance à ces gens qui ne veuelent que notre bien (ils ne pourraient quand même pas nous mentir à ce point...) 3/ de se mettre confortablement dans une situation oedipienne de fils qui aime/ hait le Père.
Mon cher Thierry,
Ton texte me fait mal car il touche une métaphore qui empêche une des conditions essentielles pour une transition vers un monde équitable pour tous: Une vue pessimiste sur l'Homme.
Mais je suis aussi ton ami Edgar Morin qui croit que l'Homme doit encore progresser dans la développement de son "intelligence mentale". Il l'a bien décrit dans "Les Sept Savoirs du Futur" vois http://unesdoc.unesco.org/images/0011/001177/117740fo.pdf. Magnifique texte, confirmé par tant d'autres intellectuels.
Françoise évoque Machiavel, qui dit dans le Prince:
Il n'y a point d'entreprise plus difficile, plus douteuse, ni plus dangereuse que celle de vouloir introduire de nouvelles lois. Parce que l'auteur a pour ennemis tous ceux qui se trouvent bien des anciennes, et pour tièdes défendeurs ceux même à qui les nouvelles tourneraient à profit. Et cette tiédeur vient en partie de la peur qu'ils ont de leurs adversaires, c'est à dire de ceux qui sont contents des anciennes ; et en partie de l'incrédulité des hommes, qui n'ont jamais bonne opinion des nouveaux établissements qu'après en avoir fait une longue expérience.
• Le Prince, Nicolas Machiavel (trad. Abraham-Nicolas Amelot de la Houssaie), éd. H. Wetstein, 1683, chap. VI, p. 44-45 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Réfléchissons et agissons pour donner raison à Esa, à Edgar Morin et tort à Machiavel. Réfléchissons et agissons pour démontrer que l'Homme peut déjouer les pièges du Prince Malveillant et manipulateur. Réfléchissons et agissons pour que chacun puisse devenir un bon Prince, qui participera et collaborera à l'installation d'un meilleur ordre des choses.
3 commentaires
Ce prince ne serait il pas "machiavélique" ?
Plus "populaire"... ne voudrait il pas faire prendre des vessies pour des... lanternes ?
Il est rusé ce prince, dangereux comme le renard au pied de l'arbre !
Cette leçon "vaut elle un fromage" ?
Sans doute !!!!!!
Je crois qu'en plus, l'"élite" fait sentir délicatement et à demi-mot aux masses populaires que la base est un peu con, incapable de comprendre les grands problèmes contemporains et qu'il faut faire confiance aux dirigeants qui, eux, sont compétents, savants, Enarques et tout et tout. Eux, la caste des intelligents, ils s'occupent activement, utilement et intelligemment de notre avenir, de la MODERNISATION de notre société. Et ces cons d'incultes ne s'e rendent même pas compte que tout ça est pour leur bien. Quelle ingratitude!!!
Et la masse des cons délègue l'essentiel de la responsabilité de son avenir. Ils acceptent plus ou moins tacitement et plus ou moins de bon coeur 1/que l'élite les prennent pour des débiles ( c'est quand même vrai, quoi: on n'est pas aussi intelligents que ces types qui ont BAC + cinquante douze...) 2/ de faire confiance à ces gens qui ne veuelent que notre bien (ils ne pourraient quand même pas nous mentir à ce point...) 3/ de se mettre confortablement dans une situation oedipienne de fils qui aime/ hait le Père.
Mon cher Thierry,
Ton texte me fait mal car il touche une métaphore qui empêche une des conditions essentielles pour une transition vers un monde équitable pour tous: Une vue pessimiste sur l'Homme.
Je suis Esa Saartinen qui croit que l'Homme est doté d'une "intelligence systémique" qui ne demande qu'à s'exprimer. http://www.sal.tkk.fi/publications/pdf-files/rsaa10.pdf
Mais je suis aussi ton ami Edgar Morin qui croit que l'Homme doit encore progresser dans la développement de son "intelligence mentale". Il l'a bien décrit dans "Les Sept Savoirs du Futur" vois http://unesdoc.unesco.org/images/0011/001177/117740fo.pdf. Magnifique texte, confirmé par tant d'autres intellectuels.
Françoise évoque Machiavel, qui dit dans le Prince:
Il n'y a point d'entreprise plus difficile, plus douteuse, ni plus dangereuse que celle de vouloir introduire de nouvelles lois. Parce que l'auteur a pour ennemis tous ceux qui se trouvent bien des anciennes, et pour tièdes défendeurs ceux même à qui les nouvelles tourneraient à profit. Et cette tiédeur vient en partie de la peur qu'ils ont de leurs adversaires, c'est à dire de ceux qui sont contents des anciennes ; et en partie de l'incrédulité des hommes, qui n'ont jamais bonne opinion des nouveaux établissements qu'après en avoir fait une longue expérience.
• Le Prince, Nicolas Machiavel (trad. Abraham-Nicolas Amelot de la Houssaie), éd. H. Wetstein, 1683, chap. VI, p. 44-45 (voir la fiche de référence de l'œuvre) (texte intégral sur Wikisource)
Réfléchissons et agissons pour donner raison à Esa, à Edgar Morin et tort à Machiavel. Réfléchissons et agissons pour démontrer que l'Homme peut déjouer les pièges du Prince Malveillant et manipulateur. Réfléchissons et agissons pour que chacun puisse devenir un bon Prince, qui participera et collaborera à l'installation d'un meilleur ordre des choses.
Amitiés,
Charles
Tu sais que je suis plutôt orienté sur
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