30/03/2011
Le principe de précaution
L’avant-dernier jour de ses vacances, à l’heure où les ombres s’allongent, alors qu'elle remontait vers Paris au volant de sa voiture, Françoise avait fait étape dans une bourgade paisible. De majestueux tilleuls étendaient leurs ramures odorantes autour d’un mail. Françoise imagina les familles qui venaient le soir s’y promener et, aux heures fraîches, les vieux y jouant à la pétanque. Pour l’instant, le lieu était désert. C’était l’heure où les gens du pays dînaient – dans ces régions on dîne de bonne heure. Françoise posa ses bagages à l’hôtel et s’empressa d’aller se...