De plus en plus de salariés « largués » ? Et si on tentait quelque chose de nouveau ?
24/11/2018
Absentéisme, burn out, démotivation, agressivité, dépressions nerveuses…
Au cours de la dernière décennie, dans beaucoup d’organisations, gérer les ressources humaines est devenu un art d’équilibriste. Il faut prendre en compte à la fois le quantitatif et le qualitatif, le financier et le psychologique, avec des marges de manoeuvre qui se réduisent, dans un contexte toujours plus exigeant et qui engendre parfois des bifurcations brutales mal vécues des salariés. L’absentéisme, le burn out, la démotivation, l’agressivité, les dépressions nerveuses interrogent les responsables des Ressources Humaines.
L’épanouissement dans la vie professionnelle devient un objet de dérision
Devant les déconvenues répétées, dans un climat d’incertitudes où l’horizon se dérobe, certains salariés commencent à se dire que la vraie vie se passe peut-être ailleurs. Pour une majorité d’entre eux, l’épanouissement dans la vie professionnelle est devenu sujet à contestation sinon objet de dérision. D’autres peuvent partir à la dérive, cherchant la sécurité dans les excès qui mènent au burn out, ou bien nourrissant dépits et rancoeurs quand ils ne sombrent pas carrément dans la dépression.
Certaines entreprises et leurs GRH font de leur mieux pour sauvegarder la dimension humaine de l’organisation. On peut ainsi trouver aujourd’hui, ici et là, des happiness officers. Leur simple apparition est signe d’une prise de conscience: celle la croissance d’un malaise aussi profond qu’inquiétant. Mais quels moyens, quelle compétences ont-ils à leur disposition ?
Comprendre ce qu’est un salarié à la dérive
Nous avons tous trois besoins psychologiques fondamentaux: d’identité, de stimulation et de sécurité. Ces trois besoins fonctionnent en interaction et, jusqu’à présent, dans notre société, leur satisfaction a beaucoup puisé à la vie professionnelle. Le métier et l’entreprise où on l’exerce sont une facette importante de notre identité. Les missions confiées, quand elles exigent de nous un investissement qui a du sens et mobilise nos compétences, répondent à notre besoin de stimulation. Les revenus et les protections sociales liés à l’activité procurent le sentiment de sécurité qui permet de ne pas être obsédé par la survie.
Que l’un de ces trois besoins vienne à ne pas être satisfait et l’équilibre est rompu.
On peut comparer notre être psychologique à une espèce animale qui a fait sa niche dans un écosystème où elle a appris à puiser ce qui lui est essentiel. Quand cet environnement vient à changer - par exemple si, pour des raisons climatiques, il devient plus froid - les ressources habituelles peuvent disparaître. Emerge un nouveau milieu où il peut être possible de continuer à vivre pour peu que l’on apprenne à se satisfaire de nouvelles ressources et à refonder nos équilibres.
Survie ou évolution ?
C’est dans l’effort de réajustement à ce nouveau milieu que la dérive peut se produire: en effet, il y a deux grands types d’adaptation, en survie et en évolution. La survie, c’est le repliement sur soi, l’économie d’énergie, l’hibernation. Elle peut être un sas de transition. Mais, s’agissant de salariés confrontés à une bifurcation, si elle perdure, elle finira par entraîner démotivations, dépressions, burn out, conflits, absentéisme, etc., avec leurs conséquences sur le fonctionnement de l’entreprise.
Un parcours facilitateur
C’est pour ces personnes que les mutations de l’entreprise déstabilisent ou risquent de déstabiliser, et pour les GRH qui ont à coeur de ne laisser personne en souffrance au bord de la route, que nous avons conçu un parcours spécifique. S’agissant d’un dispositif original, l’expérience vaut mieux qu’une longue description. Aussi, nous proposons à tous ceux qui sont intéressés de nous retrouver pour une « session de découverte » gratuite et sans engagement :
à Paris, le mardi 15 janvier 2019, de 15 heures à 18 h.00.
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