Penser l’impensable
07/11/2020
Je ne me laisse pas arrêter par l’épithète complotiste. Ce n’est qu’un mot chargé d’une intention manipulatoire. Il veut suggérer que vous souffrez d’un trouble obsessionnel et que votre opinion de ce fait n’a pas plus de valeur que celle d’un aliéné. C’est aussi une sorte d’anathème: la malédiction jetée à ceux qui seraient tentés de s’éloigner de l’orthodoxie.« Complotiste » et ses dérivés ont été inventés pour nous détourner de penser la signification possible de faits intrigants, pour nous retenir d’imaginer qu’il puisse y avoir une autre histoire, une autre interprétation des ombres de notre caverne que celles proposées par le discours dominant. C’est le « Cherche pas à comprendre! » jeté par le colon au colonisé. Il permet aussi de créer la caste des prêtres de la vérité, décodeurs et autres, chargés de rappeler le récit qu’il sied que nous nous racontions et les justes croyances que nous devons entretenir. Mais de quel côté les complotistes se trouvent-ils: du côté de ceux qui s’étonnent de certains phénomènes et qui, pour les expliquer, essayent d’en savoir plus, d’élaborer des hypothèses, ou du côté de ceux qui, systématiquement, n’ont qu’une seule réponse aux lèvres: « Circulez, il n’y a rien à voir » ?
Je vais me risquer à une lecture indisciplinée des événements. Comme le dit Ariane Bilheran (1), l’histoire de l’humanité n’est-elle pas que celle d’un complot toujours renouvelé: le complot des uns contre les autres pour accaparer les biens, le pouvoir et la renommée ? Aujourd’hui, dans la répartition des rôles que la lutte des classes a engendrée (2), l’humanité, face aux prédateurs des oligarchies, est rien de moins qu’un troupeau que l’on voudrait pouvoir traiter de manière industrielle. Si les fauves ont les deux yeux dans le même plan parce que cela leur permet de se concentrer sur leur cible, la proie, elle, a les yeux disposés de manière latérale afin de capter le plus largement possible la présence éventuelle d’un prédateur. Alors, avoir un regard à trois-cent-soixante degrés, déceler les détails qui sortent du banal, est peut-être complotiste aux yeux des idiots utiles de ceux à qui notre curiosité pourrait nuire, mais vital si nous tenons à vivre de nouveau libres et dignes. Le fauve ne souhaite rien tant que sa proie ait l’attention accaparée par la touffe d’herbe qu’elle est en train de brouter. Cela lui facilite la capture. Si la touffe d’herbe est davantage votre marotte que la tentative de comprendre dans quelle histoire vous êtes possiblement emporté, alors je vous conseille d’arrêter ici votre lecture.
S’autoriser à explorer l’impensable
Pour tous les enfants, même battus, il y a une énorme difficulté à mettre en question les figures parentales. A moins d’être dans une opposition fanatique qui prédispose à croire le pire de l’adversaire jusqu’à l'outrance, il y a pour le citoyen ordinaire, quel que soit le mal qu’il pense du milieu politique, une difficulté à dépasser un certain niveau de suspicion. « Non, là, tu vas trop loin! » En général, c’est la phrase qui précède l’anathème « complotiste ». Certes, il faut de la mesure en toute chose, mais il est aussi indispensable de s’autoriser à explorer l’impensable. Cela ne veut pas dire que l’on y campera, mais, au moins, on aura pu l’évaluer.
Je m’en vais maintenant tenter d’esquisser le paysage que révèle selon moi la gestion de la « crise sanitaire ».
Le climat
Mon première niveau d’observation sera le climat dans lequel nous baignons depuis des mois, un climat dont le caractère anxiogène a fait l’objet, dès le début de ladite crise (3), d’une culture aussi intensive qu’extravagante. Si l’affaire du covid comporte des îlots de vérité, c’est au milieu d’un océan de délire dont les historiens de demain n’auront de cesse de s’étonner. Cela m’a remis en mémoire la célèbre émission de radio qui fit connaître le jeune Orson Welles: elle fut si réaliste que des milliers d’Américains ont cru à une véritable invasion extra-terrestre. Orson était un artiste. Ce que nous vivons relève du grand art: on n’aura jamais connu une tel tournoiement quotidien de chiffres, d’informations, d’allocutions, de story telling, de prédictions perverses et de promesses de punitions afin d’aspirer les consciences dans une peur permanente. Martelé chaque jour, répété pendant des mois, ponctué des avertissements solennels des Pères Fouettards qui se sont emparés du pays et veulent le gérer en dehors de tout contrôle, incorporant au surplus quelques fragments de vérité pour emporter le consentement, le feuilleton du tueur invisible est remarquablement construit.
On peut être surpris qu’à l’exception notable de France Soir (4) et de Sud Radio (5), les médias reprennent tous les mêmes éléments de langage sans le moindre recul, sans manifester le moindre esprit critique. Est-ce indigence intellectuelle de la part des plumitifs de la presse et des bavards de l’écran ? Par exemple, le décompte des « cas »: n’est-il pas étonnant qu’ils brandissent jour après jour ces chiffres comme des épouvantails et qu’il ne leur vienne pas à l’esprit que, si l’on trouve tant de cas, ce n’est pas qu’ils se multiplient mais que, testant à grande échelle, on ne fait que les découvrir ? On dirait des idiots qui, marchant dans une forêt, s’étonneraient que tant d’arbres poussent au fur et à mesure qu’ils avancent. En outre, comment n’ont-ils pas remarqué qu’un cas, la plupart du temps, est une personne en bonne santé ? Et que dire des tests eux-mêmes dont on exacerbe la sensibilité au point de détecter indistinctement tout et n’importe quoi ? — « Oui, mais les services hospitaliers commencent déjà à être débordés ». C’est là que le storytelling officiel aurait pu trébucher, faute d’une vraie deuxième vague. Heureusement, à force de diluer le feuilleton, voilà que nous nous raccordons enfin à un phénomène qui accrédite cette deuxième vague mais que chaque automne, en réalité, ressuscitait. Reportez-vous aux années antérieures, à la même époque de l’année, du fait de l’arrivée des grippes saisonnières la situation était identique.
Les médias, cependant, ont au moins trois raisons sérieuses de reprendre l’antienne des pouvoirs publics. La première est honorable: au cas où tout cela serait vrai, il ne s’agit pas de participer à une dérive mortifère. Cela ne les dispenserait pas cependant de donner un peu de place à des voix discordantes que l’on est obligé d’aller chercher sur le Net si l’on veut s’informer. Mais, indépendamment de cette clause de conscience, il faut savoir que, sans parler des subventions de l’Etat sans lesquelles certains titres auraient disparu depuis longtemps, quand elle ne bénéficie pas de ses largesses (6), notre presse est l’otage de la même classe sociale que les entreprises de BigPharma (7). L’un dans l’autre, c’est une incitation puissante à la soumission. Ensuite, qu’est-ce qui fait vendre, qu’est-ce qui fait l’audience dont les annonceurs sont friands ? Qu’est-ce qui crée l’addiction quotidienne des lecteurs ou des téléspectateurs ? Le fait qu'ils sont anxieux à la fois de l’évolution du mal mais peut-être encore davantage des décisions réglementaires dont la divulgation syncopée, erratique en apparence, organise en un véritable ballet les interventions des membres du gouvernement et de leurs deuxièmes et troisièmes couteaux. Voilà comment le débat, la confrontation, conditions de la démocratie, sont réduits au silence.
Cette mainmise se prolonge d’une expertise redoutable. Avez-vous entendu parler de la fabrique du consentement ? Sous l’impulsion première d’Edward Bernays, auteur d’un livre qui ne cache pas ses intentions (8), ses héritiers, les spin doctors, en ont considérablement affiné les outils. Globalement, la « crise sanitaire » nous donne l’exemple d’un raptus par le récit (9). De même que tous les peuples ont cru en 1914 et pendant quatre ans qu’ils devaient s’entretuer jusqu’à faire près de 19 millions de morts, nous avons été recrutés par le récit d’une guerre contre un ennemi invisible. Cet ennemi invisible, on l’a très judicieusement visibilisé, rendu présent, omniprésent, obsessionnel, par des signes tels que le port du masque dans les espaces publics. Or, la preuve scientifique de l’intérêt de celui-ci n’a pas encore été administrée, les études se contredisent, certaines avançant même sa nocivité. Vous vous souviendrez qu’il a d’abord été refusé catégoriquement par nos diverses autorités avant d’être rendu obligatoire, et que l’OMS elle-même, initialement, ne le recommandait pas. Cette incohérence est d’ailleurs un des facteurs de la dissonance cognitive que l’on inflige au peuple quand on veut le rendre impuissant et docile. J’ajoute - mais j’y reviendrai à l’occasion d’une prochaine chronique sur la censure - qu’une étude a été consacrée au masque, initiée par une équipe scientifique danoise. Avec une méthodologie rigoureuse, cette étude a impliqué six mille personnes pendant plusieurs mois, les unes portant le masque, les autres non. Aujourd’hui qu’elle peut produire ses conclusions, elle ne trouve pas à se faire publier par les grandes revues scientifiques. Cela peut-il suggérer que la teneur du document est dérangeante (10) ? En quoi ? Et qui cela peut-il déranger qui ait les moyens d’influencer les rédactions et les comités de lecture ?
Cette question me conduit au deuxième niveau d’observation.
Sur l’échiquier de la santé des peuples
La recherche scientifique est désormais en grande partie entre les mains de capitaux privés, et les capitaux privés, même les naÏfs l’admettront, n’ont qu’une logique: leur accroissement. Je me souviens d’un ami qui me parlait des discussions auxquelles il avait participé au board régional d’une des BigPharma. Dès les années 90, on y voyait que les financiers avaient pris le pouvoir. C’était le début de cette mutation qui nous a conduits à la bipolarisation prédateur / proie que j’ai évoquée dans mon introduction. Si les chercheurs peuvent encore être idéalistes, ce qu’ils trouvent doit être grassement monnayable. A ces réunions qu’évoquait mon ami, les analyses étaient rigoureusement financières, les crises sanitaires n’étaient qu’un espoir d’accroître le chiffre d’affaires, les bénéfices et surtout la valeur de l’action. Cette dernière fait qu’il ne suffit pas que l’entreprise soit rentable. Les actions étant en concurrence dans les bourses du monde, pour avoir la meilleure valorisation il faut sans cesse avoir la meilleure marge et la promesse d’un pactole. Cela fait le tri des projets sur lesquels investir. Les gagne-petit, même efficaces, sont non seulement écartés mais impitoyablement neutralisés: il ne faudrait pas qu’ils fassent concurrence aux apporteurs de bonnes marges. Ainsi, à une ancienne substance qui donnait de bons résultats, on en substituera une nouvelle, plus chère, aux avantages illusoires, et c’est tant pis pour l’assurance-maladie des pays, fussent-ils pauvres. Vous pourriez vous dire que c’est trop inhumain pour être vrai. Au contraire, c’est justement très humain: quand notre approche de la réalité passe par certaines abstractions, notre sensibilité est neutralisée. Rappelez-vous Mallebranche, héritier de Descartes, qui battait sa chienne et, partant du principe que faute d’âme elle ne pouvait rien ressentir, expliquait ses cris comme les grincements d’une machine. En l’occurrence, les abstractions qui font la réalité dans laquelle évoluent les gestionnaires sont des chiffres qui se référent à des espoirs de gains ou à des craintes de perte. Quand la compétition et la performance qui vous stimulent se mesurent en parts de marché, flux financiers et valeur de l’action, vous ne voyez pas le même paysage que les êtres de chair et de sang.
Le lobbying et la corruption viennent seconder les ambitions de ces grands acteurs. C’est qu'en matière de santé l’ouverture et la rentabilité des marchés dépendent largement des Etats, des autorisations qu’ils accordent ou non, des prises en charge de l’assurance-maladie qu’ils décident, sans parler des achats conséquents qu’un ministre bien conditionné peut juger pertinent de faire comme on l’a vu pour le vaccin H1N1. Selon le Corporate Europe Observatory, les dix groupes pharmaceutiques les plus dépensiers consacrent plus de 15 millions d'euros par an au seul lobbying de l’Union Européenne (11). La corruption, quant à elle, contrairement à ce que vous pourriez avoir envie de croire, ne concerne pas seulement quelques vagues républiques bananières. Gardons nous cependant de n’avoir de ce phénomène qu’une vision trop folklorique: le méchant au gros cigare passant sous la table une liasse de billets de banque à un cynique ricanant. Je ne pense pas qu’il y ait autant de personnes aussi immorales que cela et que l’on doive voir la corruption partout. Mais il faut à BigPharma un vaste réseau aux mailles très fines pour contrôler les processus de la décision publique, son application et les préconisations des gens du métier. Je pense donc - mais c’est peut-être chez moi une zone résiduelle de naïveté - que les méthodes de recrutement respectent le fait que le plus grand nombre a envie de rester en bons termes avec sa conscience. Bien sûr, quelques accommodements sont toujours possibles et seront facilités. Mais, à ces honnêtes gens, on fera d’abord des offres honnêtes: la possibilité de rencontrer des experts (de la maison évidemment), de se valoriser dans des cercles de happy few, de participer tous frais payés à des grands raouts, d’avoir l’accès à des informations utiles pour l’exercice de leur métier, le tout avec le liant d’une sorte de communauté au service du bien, qui fait que l’on se sent faire partie d’une équipe et que l’on en porte les couleurs jusqu’à devenir un influenceur, voire un leader d’opinion. Les politiciens sont un cas particulier dans la mesure où ils ont besoin de financer les moyens de se faire élire. Ils coutent donc plus cher, mais en revanche ils peuvent apporter un soutien décisif à la promulgation de lois, de décrets et de réglementations favorables. Connaissant un peu ce genre de stratégie, j’imagine la cartographie du recrutement : partis politiques, administrations publiques, organismes de santé, établissements de soins, organisations professionnelles, comités de rédaction des revues scientifiques et des médias populaires, associations professionnelles, personnalités influentes du monde des arts. A tout ce beau monde, on peut ajouter des électrons libres, des idiots utiles aux motivations hétéroclites.
Toutes les personnes ainsi « associées » constituent une sorte de toile d’araignée invisible. En cas de besoin, comme l’irruption perturbante du benêt de Marseille au moment où les carottes étaient presque cuites, ils savent mobiliser leur réseau au nom bien sûr du bien commun: on s’engage d’autant mieux que l’on croit dans la justesse et l’urgence de la cause. De toile d’araignée, le réseau devient alors meute où l’on hurle à tour de de rôle.
L’impensable ?
Si vous m’avez suivi jusqu’ici, vous vous demandez sans doute quel est l’impensable que nos constats peuvent pointer.
Connaissez-vous le conte de la lettre volée, cette missive que tout le monde recherche et que personne ne trouve ? En fait, on l’a sous les yeux et c’est pour cela même que l’on ne la remarque pas. Cette lettre que nous ne voyons pas alors qu’elle n’est même pas dissimulée, c’est ce que nos dirigeants actuels disent de nous sans se cacher - et souvent de l’étranger, comme pour se libérer devant les autres pays de la honte que nous leur inspirons. Rappelez-vous ces propos: ces gens que l’on croise dans les gares, qui ne sont « rien »; ce « kwassa-kwassa qui pêche peu mais amène du Comorien »; ces minables « qui fument des cigarettes, boivent de la bière et roulent en diésel »; ces « Gaulois réfractaires » aux réformes de leur bon sens…
Plus que des propos, vous voulez des actes indiscutables ? Un seul suffit selon moi: au cours de ces dernières années, on a supprimé 69 000 lits d’hôpitaux. Depuis le début de la « crise sanitaire », au contraire des promesses faites, on a continué dans ce sens. Que nos dirigeants agissent aussi effrontément en contradiction avec leurs engagements publics, n’est-ce pas une démonstration supplémentaire qu’ils nous méprisent ?
Sans préjuger d’une feuille de route cachée qui constitue un autre impensable, je crois que l’on peut affirmer à tout le moins que nos dirigeants ne nous aiment pas. Ils n’aiment pas nos petites vies stupides qui les encombrent, nos petits commerces, nos petites fêtes de Pâques et de Noël, nos petites réjouissances familiales, nos petites associations locales, nos petits spectacles, nos petites joies et nos petites inquiétudes de gueux. Nous claquemurer est une manière de nous ôter de devant leurs yeux; nous masquer, d’effacer nos visages.
(1) https://www.youtube.com/watch?v=y3kOBhZdKho
(2) Cf. La déclaration du multimilliardaire Warren Buffet, le 25 mai 2005, sur la chaîne de télévision CNN : « Il y a une guerre des classes, c'est un fait, mais c'est ma classe, la classe des riches, qui mène cette guerre, et nous sommes en train de la gagner ».
(3) Avec par exemple l’abus du terme « pandémie ».
(6) Bill Gates, par exemple, arrose le journal Le Monde des subventions de sa fondation.
(7) https://www.monde-diplomatique.fr/cartes/PPA
(8) Neveu de Sigmund Freud, inventeur des relations publiques et auteur d’un livre au sous-titre sans dissimulation: « Propaganda, Comment manipuler l’opinion en démocratie », 1928.
(9) Nous avons été d’autant plus vulnérables et envoûtés que nous n’avons plus d’enracinement narratif. Mais c’est une autre histoire.
(10) https://www.fr24news.com/fr/a/2020/10/horowitz-un-journal...
(11) https://www.lepoint.fr/editos-du-point/anne-jeanblanc/le-...
5 commentaires
Je ressens très fort le sentiment que les hommes de pouvoir nous méprisent , et cela m'enlève tout espoir .
Ceux qui ont le pouvoir de la parole dans les médias , nous méprisent tout autant , mais avec condescendance , sûrs de leur supériorité .
Marie, j'avoue que la période est pénible, mais Montaigne écrivait à la fin de ses Essais: "Le monde est une éternelle branloire", il voulait dire par là que tout est instable et que rien ne dure. Ces hommes et ces femmes passeront eux aussi. Il y a encore dans ce pays plein de gens honnêtes. Cultivons l'espérance !
Thierry, ta citation de Montaigne est incomplète! La fin de la phrase est: "... et sur le plus haut trône du monde, on n'est jamais assis que sur son cul".
Merci Thierry pour cette fine et indisciplinée réflexion…
Notre pensée garante de notre libre arbitre m'amène vers H.Arrendt " PENSER? LE NOYAU A PARTIR DUQUEL ON CONSTRUIT SA VIE"
Réfléchir, se confronter et se disputer à propos de Nos pensées en ce moment, quelle victoire! Nous devenons, nous sommes les ennemis du problème., les amis de notre libre arbitre, de notre Humanité .
Merci Françoise. Oui, il faut penser, alors que tout est fait pour que nous avalions paresseusement des programmes de croyance. Merci d'avoir commenté: l'indiscipline de la pensée réserve parfois des sentiments de solitude.
Les commentaires sont fermés.