Mon rêve de Noël
11/12/2022
Mon rêve de Noël est de sauver un cheval de l’abattoir.
Mais, seul, je ne peux pas y arriver.
C’est mon ami Bernard qui m’a un jour raconté que, travaillant près d’un abattoir, il avait vu arriver un chargement de chevaux. Il les a vus tirés hors du camion. Ces malheureux animaux sentaient toute l’horreur du lieu d'abattage où on les menait et Bernard a été subitement submergé d’horreur. Une émotion telle qu’il demanda à quitter les lieux.
Il m’expliqua qu’on envoie à l’abattoir les trotteurs qui, à l’entraînement, ne font pas le temps pour aller aux concours hippiques. Si l’on s’y prend assez tôt, on peut en racheter un pour le prix de la viande - moins d’un millier d’euros.
J'ignorais tout cela. Son récit m’alla droit au coeur, comme une flèche. Pourquoi ne pas en sauver un ?
Mais il ne suffit pas de racheter la vie de l’animal. Pour vivre, il lui faut un espace d’un hectare, un abri, et aussi un ami - un âne par exemple. Il lui faut aussi une présence humaine quotidienne qui lui donne à manger et s’assure que tout va bien Puis, il faut financer la nourriture, le vétérinaire...
Je fais appel à tous ceux que sauver la vie d’un animal peut émouvoir afin que nous formions un groupe de sauvetage.
A plusieurs, on peut réunir les moyens nécessaires pour le rachat et la pension de l’animal, et trouver la personne qui pourra l’accueillir.
Je voudrais ajouter un souhait: que l’animal soit hébergé aux alentours des Sables d’Olonne afin que nous puissions en faire un ami à qui rendre visite et, s’il y a des cavaliers parmi nous, qu’ils puissent le monter.
Je vous remercie de m’avoir lu.
3 commentaires
Avec Gérald nous avons très souvent évoqués la présence d'un cheval pour devenir un compagnon et un aide de travail lorsque nous n'aurons plus d'essence. Seulement les contraintes et la logistique que tu décris nous ont toujours laissé la sensation de l'impossible. je sais je sais, "c'est possible" se rappelle à moi mon dicton favori... Alors gardons l'idée au chaud sous couvert d'une avancée...
Avec Gérald nous avons très souvent évoqués la présence d'un cheval pour devenir un compagnon et un aide de travail lorsque nous n'aurons plus d'essence. Seulement les contraintes et la logistique que tu décris nous ont toujours laissé la sensation de l'impossible. je sais je sais, "c'est possible" se rappelle à moi mon dicton favori... Alors gardons l'idée au chaud sous couvert d'une avancée...
Merci Gilbert, vous êtes des pierres de l'édifice à construire. Merci beaucoup !
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