Un article de Sylvie Simon
17/09/2011
Je me retrouve tellement dans cet article de Sylvie Simon, reçu aujourd'hui, que je le partage avec vous. Ecrivain et journaliste, depuis quelques années Sylvie Simon milite contre la désinformation en matière de santé et d’écologie.
Le seul vaccin utile serait celui contre la peur
Certains prétendent qu’ils ne veulent pas s’informer car ils ont peur d’avoir peur en apprenant des nouvelles inquiétantes qu’ils préfèrent ignorer. Mais la politique de l’autruche ne mène pas à la sérénité et mieux vaut prévenir que guérir, d’autant que personne n’est libre s’il n’est pas informé. C’est pour cette raison que tous les pouvoirs utilisent la peur pour mieux dominer, et comme le disait Machiavel : « Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes ».
Cet instrument de manipulation qui permet d’abolir tout sens critique et d’exploiter la crédulité des populations en les maintenant dans l’ignorance des faits essentiels de l’existence a toujours été utilisé, mais à présent il opère sur une plus grande échelle grâce aux multiples moyens de diffusion. Il faut donc bannir la peur qui peut être meurtrière dans le domaine de la santé et l’industrie pharmaceutique profite de ce commerce pour vendre des vaccins et des médicaments, non seulement inutiles mais souvent très toxiques, comme le prouvent les derniers scandales. Il est certain, comme l’avait constaté Gandhi, qu’il est : « plus facile de croire ce qu’on nous affirme officiellement, que de s’aventurer dans l’indépendance intellectuelle. En fait, ce n’est pas l’opposition, mais le conformisme et l’inertie qui ont de tout temps été les plus sérieux obstacles à l’évolution des consciences ! »
La peur est, en résumé, la première et la seule chose que nous devrions « éradiquer », car elle est beaucoup plus dangereuse que les microbes et les virus. Elle est redoutable car elle contribue à la défaillance de notre système immunitaire et inhibe toute réflexion, tout sentiment de révolte.
Dans Histoires d'humour et de sagesse, le Père Anthony de Mello résume bien ce problème :
"La Peste était en route vers Damas et croisa à toute vitesse la caravane d’un chef dans le désert.
- « Où allez vous si vite ? » s’enquit le chef.
- « A Damas, j’ai l’intention d’y prendre mille vies. »
Au retour de Damas, la Peste croisa de nouveau la caravane. Le chef dit :
- « C’est cinquante mille vies que vous avez prises, non mille. »
- « Non, dit la Peste. J’en ai pris mille. C’est la Peur qui a pris le reste. »
Pour lire d'autres articles de Sylvie Simon: http://sylviesimonrevelations.over-blog.com/
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