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27/07/2009

La bulle porcine

Le 30 avril, Le Monde reprenait à la une une déclaration de l'OMS: "La pandémie est imminente". C'était il y a trois mois. Malgré ce premier flop, voici il y a quelques jours, un autre titre à peine moins affirmatif: "Le virus de la grippe A(H1N1) pourrait affecter 20 millions de Français d'ici la fin de l'année" Cf. http://www.lemonde.fr/cgi-bin/ACHATS/acheter.cgi?offre=AR...

Aujourd'hui, un homme de l'establishment médical et politique, le professeur Debré, ose enfin prendre le contre-pied du délire: http://actu.orange.fr/articles/france/Le-grippe-A-H1N1-n-...

Je trouve qu'il y a une similitude de pathologie entre la propension de la Bourse à gonfler des bulles et toute cette affaire autour de la grippe du cochon...

12/07/2009

Du poids de la religion dans la pensée monétaire

Je viens d'écouter cette intéressante émission de France Culture sur l'argent et la crise (merci Martine!):  http://sites.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emiss... . Quand l'animateur a soulevé la question des monnaies complémentaires - introduite par un pseudo-reportage de 2030 mais qui aurait pu être fait aujourd'hui - j'ai sursauté en entendant l'économiste de service, André Orléans, déclarer que ce serait "une régression"!

Nos élites ne s'en rendent pas compte, mais elles sont prises dans un paradigme proprement religieux, celui d'un progrès qui consisterait à passer du multiple à l'un, du fractionné au monolithe. Ce n'est plus tout-à-fait "Ein Reich, ein Volk, ein Führer", c'est "un marché mondial, une monnaie mondiale, une idéologie mondiale". Peut-être est-ce un héritage du monothéisme triomphant des polythéismes, dont on retrouverait d'autres traces ailleurs, par exemple dans le "One best way" cher aux apôtres du management moderne.

Pourtant venait d'être évoquée par une autre économiste - dont hélas! je n'ai pas saisi le nom - le fait qu'une monnaie reflète des relations, autrement dit (mais le mot en France ne passe pas plus que celui de "libre-arbitre" devant la sainte Inquisition) une communauté. Or, d'évidence, même l'Europe monétaire et économique n'est pas vécue par ceux qui vivent dans son périmètre comme une communauté. Alors, la monnaie mondiale évoquée, qui serait entre les mains des boursicoteurs et autres traders, que pourrait-elle bien refléter à part l'idéal purement théorique des Diafoirus de l'économie ?

Qu'est-ce que signifie le mot "régression" en l'occurrence, en dehors du registre d'une croyance ? On sait depuis longtemps dans les milieux médicaux qu'il vaut mieux tuer un patient dans les règles que le guérir hors des règles. Les praticiens des médecines parallèles en ont fait maintes fois l'expérience même quand leurs succès plaidaient pour eux. "De par le roi, défense à Dieu de faire miracle en ce lieu!" C'est ainsi que les plans d'ajustement structurels chers à M. Camdessus ont amélioré des normes comptables tout en détruisant des populations et que certains services de l'ONU continuent à encourager les cultures d'exportation, qui multiplient les humains inutiles et affamés et enrichissent les exportateurs, au détriment des cultures vivrières. Une chose est sûre: si je suis le patient, ce que je préfère c'est être guéri fût-ce à l'encontre des grands principes. Dans certains domaines, ceux-ci ont tué plus de gens qu'ils n'en ont sauvé, y compris dans les pays occidentaux. Et si, du point de vue économique, je dois être sauvé par le développement des "monnaies complémentaires" que prônent avec des arguments solides mon ami Bernard Lietaer - quand même un des bâtisseurs de l'Euro - et quelques autres, eh! bien, tant pis pour la Vulgate, tant pis pour le clergé, tant pis  pour les convictions religieuses de M. Orléans!

Notre époque a besoin de deux choses pour s'en sortir, seulement de deux, à la fois suffisantes et nécessaires comme on dit en géométrie: sortir du carcan des dogmes et retrouver le goût de l'expérimentation. Nous savons maintenant à quoi ressemble notre fossoyeur. Il nous reste à inventer notre vie.

Allez voir au pays de Tom Sawyer si on s'embarrasse des principes qui font le pouvoir des maîtres: http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2009-07-02/etats-u...

06/06/2009

Trillion dollar Babe

Vous souvenez-vous ? Non, sans doute pas! Pourtant, ce n’est pas si loin et la nouvelle était d’importance. De même nature que l’annonce d’une troisième guerre mondiale. Le 30 avril dernier, le journal Le Monde titrait : « La pandémie est imminente ». La pandémie imminente - une pandémie, ce sont des millions de morts - c'était celle de la grippe porcine. De quoi semer une panique mondiale...

 

Cela, c’était la bande-annonce. Celle d'une super production du complexe de Bilderberg comme le dirait une de mes copines un peu obsédée par la théorie du complot. Seulement, passée la bande-annonce, plus rien. Pas le moindre décès décemment attribuable aux cousins de Babe (vous savez: le cochon sympa de George Miller). « Fin de bobine » comme dirait mon ami Steve. Les producteurs avaient-ils égaré le scénario ?

 

Heureusement non. Avec discrétion, le tournage de « Cochon de milliardaires » se poursuivait bien. On apprit par exemple que le gouvernement américain avait acheté pour un milliard de dollars de vaccins. Puis d’autres bouts du film - les director’s cuts par-dessus le marché – se sont mis à circuler. Et, Françaises, Français, mes chers compatriotes, soyons heureux: un épisode holliwoodien se passe enfin dans notre bon pays: nous avons acheté nous aussi pour un milliard d'Euros de vaccins. « En prévision d’un retour de la grippe porcine à l’automne » est-il précisé par l'un de nos ministres du culte (Le Journal du Dimanche du 30 mai).

 

A vrai dire, depuis que Pierre Mendes-France faisait distribuer du lait dans les écoles primaires, nos princes n’avaient guère eu autant souci de notre santé. Nous ne pouvons que nous en émouvoir. D'autant que cette sollicitude - dit-on - ne reculerait devant aucun sacrifice et irait jusqu’à rendre la vaccination obligatoire pour chacun et chacune d'entre nous. Et quels sont les symptômes qui peuvent vous rendre passibles de ce traitement de faveur ? D'après l'OMS, ils sont aussi précis que: de la température, de la toux, des maux de tête et un écoulement nasal... Le Dr Knock doit se réjouir dans sa tombe!

 

Après avoir persiflé, soyons sérieux. J'extrais ce passage d’un article dont vous trouverez plus loin les références :

 

« Le seul problème, c’est que, à ce jour, ni l'OMS, ni le Center for Diseases Control (CDC) des États-Unis n’ont réussi à isoler, photographier au microscope électronique, ni à classer chimiquement le virus Influenza A H1N1. Rien de scientifique n’indique non plus que des virologistes français l'aient fait. Rendre obligatoire des médicaments contre une maladie supposée, qui n'est même pas caractérisée, est pour le moins douteux. » 

 

Alors ? Est-ce que ça vous chatouille ou est-ce que ça vous gratouille ? Je vous en mets un autre pour la route ? Voilà :

 

« Le médicament Tamiflu, qui est officiellement recommandé par l'OMS comme traitement pour « atténuer » les symptômes d’une éventuelle grippe porcine ou Influenza A H1N1, telle qu'elle a été rebaptisée, est lui-même hautement toxique. Santé Canada a informé les Canadiens de rapports internationaux sur des hallucinations et des comportements anormaux, dont l’automutilation, chez des patients prenant le médicament antiviral Tamiflu. Dans certains cas, la mort a été le résultat, et de graves complications pulmonaires sont largement associées au Tamiflu, le médicament dont le principal bienfaiteur financier est considéré comme son plus grand actionnaire, l'ancien secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld. »

 

Je vous invite à lire le reste par vous-même, en anglais http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=13835 ou en français http://internationalnews.over-blog.com/article-32252342.html

 

La question que je me pose: si, un jour, les actionnaires d'une chaîne de junk food jugent qu’ils ne gagnent pas assez d’argent, Picrochole va-t-il nous obliger à absorber quotidiennement, en plus de nos repas habituels, un nombre minimum de hamburgers ? Notez bien que ce serait faire d'une pierre plusieurs coups : nous irions traiter les désagréments qui en résulteraient en dépensant notre argent dans les centres de remise en forme, chez les psychologues, dans les cliniques de liposuccion et, évidemment, auprès des laboratoires pharmaceutiques. Vous vous rendez compte du miracle : l’économie repartirait ! Le cochon n'est-il pas le symbole de la tirelire ?