04/06/2011
Le retour du territoire (2)
Dina Scherrer, ayant lu ma dernière chronique, m'a suggéré de revisiter l'histoire que j'évoquais à la lumière des concepts développés par Michael White, que je connais un peu. Pour les non avertis, je vous résumerai le propos avec cette phrase de Boris Cyrulnik: "Plus que ce qui nous arrive, ce qui compte c'est ce que nous nous racontons au sujet de ce qui nous arrive".
L'application au développement territorial des "pratiques narratives" me paraît une expérience à faire. L'histoire est pleine de territoires privés de ressources faciles et qui trouvent cependant le moyen de prospérer. C'est bien que, au delà des ressources matérielles, il y a la manière dont une communauté se raconte son destin. C'est non seulement au delà des ressources matérielles, c'est même au delà de l'intelligence locale. Il y a des gens intelligents partout, dans les territoires frappés de déclin comme dans les entreprises qui ont commis les plus absurdes erreurs stratégiques. Le problème est ailleurs.
A titre d'illustration, vous pouvez lire sur le site de Dina Scherrer le rewriting que j'ai fait de ma chronique:
http://www.dinascherrer.com/index.php/non-classe/histoire...
Si vous avez envie d'en savoir plus sur la "narrative", sachez que mon ami Pierre Blanc-Sahnoun fera une présentation à Paris, dans le cadre de The Co-Evolution Project, le 29 juin au soir:
http://co-evolutionproject.org/index.php/2011/05/quelles-...
11:22 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Merci Thierry pour ton invitation, ce sera avec grand plaisir que je viendrai échanger avec les amis du Co-evolution Project des "histoires que nous nous racontons et qui emprisonnent notre monde". Et aussi des traces fines d'autres histoires qui pourraient le libérer ou bien nous rendre capables de réfléchir de façon plus libre.
Écrit par : Pierre | 06/06/2011
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