25/05/2014
Européennes: arrêtons le délire!
Les Français n'ont pas choisi le FN. Pas plus qu'ils n'ont choisi le PS, l'UMP, etc.
Les Français ont majoritairement choisi de ne pas voter.
A cause d'un casting limité par les médias aux toujours mêmes histrions de la scène politique.
Ceux qui ont voté ont fait pour l'essentiel leur choix à l'intérieur de l'offre médiatique. D'où ce résultat: un mauvais film avec de mauvais acteurs
Il est temps d'accorder un peu plus de temps de micro, d'écran et de cerveau à des pensées politiques alternatives si l'on veut un jour avoir plus de choix qu'entre Charybde et Scylla.
22:04 | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Oui, tu as raison sur le fond, cher Thierry mais pourtant, ce sont bien ces 25 % qui resteront gravés dans les mémoires, qui feront que, plutôt que de distribuer la parole médiatique à des voix plus diverses, le parti nationaliste pourra à bon droit prétendre avoir une part importante du gâteau, ce qui était d'ailleurs objectivement le cas ces dernières semaines, par défaut. Le mal est fait dans le regard des démocraties matures du Nord de l' Europe, mais aussi dans les pays du Sud qui se battent bon an mal an et pour qui la France ne pourra définitivement plus prétendre etre un modèle. Le mal aujourd'hui est français. C'est bien un système de structures français qui est malade, rongé de l' intérieur, à bout de souffle. Nos voisins nous regardent atterrés. Nos cousins d'Amérique ne nous reconnaissent plus. Quant aux pays émergents, ils n' ont plus que faire de nous, sauf peut-être quelques Africains qui voient en Hollande un sauveur. La situation est troublante, car on ne voit pas quel ressort endogène pourrait sauver la mise. Notre pays s' abîme dans le non-sens - songeons par exemple qu' il fut bien peu de voix pour dire la honteuse absurdité de voir Kadhafi planter sa tente dans les jardins de l' Elysée - tous les repères se brouillent. Quand on sait que c'est sur une situation allemande de démocratie exemplaire en théorie, mais plongée dans la crise morale, économique et politique, sans ressort ni personne pour crier à la dérive du sens, que l'ignominie a pu prospérer et s'institutionnaliser. Nous n' en sommes pas là, certes.
Écrit par : Christian Mayeur | 25/05/2014
Les autres démocraties et l'extrême-droite:
Danemark 23%
Royaume-uni 22%
Autriche 20%
Hongrie 15%
Finlande 13 %
Grèce 12%
La France n'est pas un cas isolé, il y a d'autant plus de souci à se faire.
Écrit par : Le Jo | 26/05/2014
Bien triste effectivement, et sait-on comment seront financés maintenant ces mêmes partis d'extrême-droite? quelles seront nos contributions "obligatoires" pour eux? quelles nouvelles ressources légitimes!
Pas si simple la démocratie lorsqu'elle est mal dirigée!
Écrit par : ChTh | 26/05/2014
Est-ce que les medias ne seraient pas quand même un peu le bouc émissaire ?? Les promesses faites par les uns et les autres de nos politiques depuis 40 ans, et jamais ( ou presque ! ) tenues ... n'expliqueraient pas le fait que les français s'abstiennent ?
Écrit par : BERNARD | 27/05/2014
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