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02/01/2010

Feuilletons

Alors qu'on vient à peine d'oublier le dernier épisode du H1N1 - dont la production a coûté fort cher au contribuable sans faire exploser le box office -  voilà qu'en collationnant quelques faits divers on nous envoie une nouvelle "saison" de la menace terroriste. Un feuilleton pour chasser l'autre. Il faut dire aussi que, depuis bien longtemps, on n'avait pas entendu parler d'Al-Qaïda. A croire que le Réseau n'existait plus. Je ne sais pas comment vous vous représentez celui-ci, mais vous avouerez qu'on lui prête aujourd'hui des broutilles d'une singulière incongruité. On ne voit pas bien l'intérêt que pourrait avoir l'organisation qui a revendiqué l'attentat du 11 septembre à diligenter une attaque à la hache sur la maison d'un dessinateur de bandes dessinées ou la mise à feu d'une charge sans détonateur dans un avion. Si je raisonne en termes de branding, ce sont des coups de pub nullissimes pour l'image de la multinationale terroriste telle qu'on nous l'a décrite jadis. Comme si Jaguar se mettait à développer une gamme de vélos qui se déglinguent au premier coup de pédale, ou si Chuck Norris acceptait de jouer le rôle de la fée Clochette.

Au mieux, je dirais qu'on ne prête qu'aux riches et sans discernement et que c'est une bonne façon pour les gens des médias de nous extraire de la trêve des confiseurs. Un pétard mouillé, voire deux, ce n'est pas grand-chose. Mais si on peut en profiter pour citer le Réseau, le téléspectateur va dresser l'oreille et peut-être même lever une paupière. Le temps de cerveau disponible va augmenter. On peut bien sûr se demander aussi - histoire de faire du très mauvais esprit - s'il n'apparaît pas nécessaire à certains pouvoirs de nous maintenir sous tension alors que, des études le montrent, jamais la considération du peuple pour les institutions n'a été plus basse. « Vous le voyez bien que vous avez besoin de nous! Vous avez besoin qu'on vous protège ! » J'exagère ? On sait bien le levier et l'intérêt que représente pour certains partis politiques le réflexe sécuritaire. Par exemple - sans aller jusque chez Obama - ne serait-ce pas une bonne affaire si, à force d'évoquer avec des maladresses plus ou moins calculées le sujet fumeux de l'identité nationale, on boutait enfin le feu dans quelque banlieue un peu sensible ? A la veille des élections régionales, cela peut tirer de sa grippe hivernale la cote de certains hommes politiques. - Mais, là, je plaide coupable : je suis au delà du très mauvais esprit. C'était pour rire.

25/12/2009

Mais où est donc passée la grippe saisonnière ?

Un bilan bien documenté et une excellente interrogation de Véronique Anger-de Friberg: il est vrai qu'à regarder dans la direction que pointait le doigt des illusionnistes, on a oublié de regarder ailleurs http://veroniqueanger.blogspot.com/2009/12/mais-ou-est-do...

 

06/12/2009

Qui veut la fin...

Qui veut la fin veut les moyens...

Mais les moyens peuvent en dire long sur la véritable fin.

Quand, sous un régime démocratique et sur un sujet aussi sensible et personnel que celui de la santé, les Pouvoirs Publics font les sourds et transgressent les lois qu'ils devraient faire respecter, on peut se demander quelle dérive s'est emparée du pays.

Les seigneurs qui nous gouvernent auraient-ils décidé une fois pour toute que les citoyens ne sont que bétail et que, pour la tranquillité de l'élite et la maximisation de ses intérêts, on doit les mettre au pas ? 

Voyez ce que racontent des infirmiers quant au déroulement de la vaccination de masse:

http://forum.doctissimo.fr/sante/grippe-A/centre-vaccinat...