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08/05/2014

8 mai 1945

 

 

charles de gaulle,8 mai 1945,conseil national de la résistance,nation,tafta,ur,dette,yalta,amgotEn ce jour anniversaire de la victoire de 1945, je voudrais rappeler que, si des soldats américains sont tombés sur notre sol et méritent notre reconnaissance, en revanche nos alliés se sont partagés le monde à Yalta et le gouvernement des Etats-unis n'a pas eu d'autre objectif en ce qui concerne la France que de la coloniser. Cf. l'AMGOT. Alors, aujourd'hui, respect pour les peuples, pour le sang versé, mais pas de naïveté à l'égard des Etats, se réclameraient-ils de la démocratie.

 

 

Comme l'a dit le général de Gaulle: "Les nations n'ont pas d'amis, elles n'ont que des intérêts". Celle qui ne défend pas ses intérêts se verra dépecée, en douceur ou plus brutalement, et, vraisemblablement, les prédateurs qui se la partageront seront à la fois du dedans et du dehors. Se défendre contre les prédateurs extérieurs - tels qu'ils s'expriment aujourd'hui, doucereusement, à travers l'UE et le projet TAFTA - ce n'est pas du nationalisme sanguinaire ou arriéré, c'est seulement protéger ses intérêts, c'est-à-dire ceux de notre communauté nationale. C'est ne faire que ce que font les autres qui, n'en déplaise aux idéalistes béats, ne sont pas des anges. Se défendre contre les prédateurs intérieurs - par exemple les intérêts purement privés ou corporatistes - pour faire prévaloir l'intérêt général, ce n'est pas une régression, c'est protéger cette communauté nationale telle que des générations de français, et notamment ceux qui ont rédigé le programme du Conseil national de la Résistance, ont voulu la construire.

 

Ce sont les deux fronts sur lesquels un pays digne de ce nom doit être vigilant. Et ne nous y trompons pas: faute d'une nation forte, non seulement économiquement mais plus encore dans son esprit, c'est nous et nos familles qui nous retrouvons livrés aux prédateurs des deux bords, comme des gens dont on a rasé la maison et qui, sans défense, voient déferler les envahisseurs. Notre problème aujourd'hui est que nous ne sommes pas confrontés à une soldatesque brutale mais à des gens bien habillés et aux manières exquises, et à des experts auto-proclamés diffusant une idéologie qui nous met sous influence. Avant que l'hypnose soit fatale, secouons-nous !