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19/03/2008

Le bonheur de haïr

 

 

Cette note figure désormais dans le recueil

Les ombres de la caverne

Editions Hermann, juillet 2011

Commentaires

Sur le dernier point, on peut rappeler la très éclairante expérience de Milgram, qui nous en apprend beaucoup sur le libre-arbitre, la violence et la contagion de la haine.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Milgram
(C'est un article Wikipédia, donc à prendre avec précaution ; néanmoins assez bien documenté).

Écrit par : M. | 19/03/2008

Deux choses : d'une part le conditionnement culturel qui légitime l'usage de la violence sur le triptyque Héros, Victime, Tortionnaire (voir le triangle dramatique en Analyse Transactionnelle). Ce conditionnement est très puissant et empêche de penser que d'autres solutions sont possibles. L'emprise des séries télé est propose toute sorte de manipulations. D'autre part, le "grain de vérité" est à mon sens que nous sommes tous des Jack Bauer ou des Georges Bush en puissance. Nous sommes chacun à la fois violents et prêts à reporter à l'extérieur de nous la gestion de cette violence. Voir René Girard sur ces questions.

Écrit par : swimmer21 | 19/03/2008

C'est en effet là le fond du problème.

Écrit par : Thierry | 19/03/2008

Les commentaires sont fermés.