13/09/2010
Ayatollahs
Cette note figure désormais dans le recueil
Les ombres de la caverne
Editions Hermann, juillet 2011
00:15 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : science, réchauffement climatique, médecine, économie, idéologie, religion
Commentaires
Mais Nieztsche a aussi écrit : "l'homme est humain comme la poule vole" et notre système de perception est hélas aussi buggé que Windows. Pour en extraire les virus, cela demande un travail personel considérable. Et quelques antivirus tels que ce blog, mon cher Thierry.
Écrit par : Peter | 13/09/2010
Mais Nieztsche a aussi écrit : "l'homme est humain comme la poule vole" et notre système de perception est hélas aussi buggé que Windows. Pour en extraire les virus, cela demande un travail personel considérable. Et quelques antivirus tels que ce blog, mon cher Thierry.
Écrit par : Peter | 13/09/2010
Bonjour Thierry,
Pour la "rentrée", et dans le droit fil de ce que tu ecris juste cette citation de Jules Vales
" LES CONVAINCUS SONT TERRIBLES".... que l'on peut d'ailleurs détourner par "les cons vaincus sont terribles"
A bientôt
Pierre
Écrit par : robin | 13/09/2010
La citation "partout où il y a de l'homme, il y a de l'hommerie" a été attribuée à beaucoup de gens (Céline, Bernanos,...) mais je crois qu'elle est de François de Salles.
La science progresse non pas malgré elle mais malgré les humains qui la font. En effet, un grand professeur qui a fait sa carrière sur une idée aura du mal à la laisser balayer par une autre. Mais une génération plus tard, l'idée la plus probable a de bonnes chances de l'emporter.
Par ailleurs le mythe de l'homme seul qui fait la différence est un peu erroné à mon avis : en général, une nouvelle possibilité d'observer des phénomènes et un faisceau d'idées préexistantes (Boltzmann et surtout Poincaré) sont le biais de l'apparition d'une nouvelle idée, souvent chez plusieurs personnes en même temps (Hilbert, Gustave Le Bon...). Mais surtout, pour qu'une idée prenne, il faut un terrain favorable, et ce terrain prend du temps à exister évidemment. Pour moi, les sciences ne sont pas l'exemple honteux de la difficulté à progresser, parce que les faits et la logique finissent par y mettre tout le monde d'accord.
Écrit par : Jean-no | 13/09/2010
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