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09/06/2009

Hou la menteuse!

Les travaux des sociologues sur la sensibilité du vulgum pecus sont innombrables, mais on s'intéresse plus rarement à celle des grands de ce monde. Cependant, le climat d'une société dépend souvent de leur humeur. Il y a là, d'évidence, une lacune à combler.

Une fois que vous aurez pris connaissance de ces anecdotes:

http://www.lematin.ch/actu/monde/convoquee-police-traite-...

http://www.lepost.fr/article/2009/03/24/1469310_casse-toi...

merci de me faire connaître des situations similaires qui auraient pu être vécues sous les règnes de Charles de Gaulle, Georges Pompidou, Valérie Giscard d'Estaing, François Mitterand et Jacques Chirac.

22/05/2009

S’enrichir (3)

 

Cette note figure désormais dans le recueil

Les ombres de la caverne

Editions Hermann, juillet 2011

12/05/2009

Le grand rêve de l'économie libérale

J'inaugure aujourd'hui une nouvelle catégorie de chroniques: les avanies. J'y mettrai des faits qu'à des titres divers j'aurai trouvés scandaleux. Rapprochés au fil des jours, quelque disparates qu'ils soient, ils peuvent nous permettre discerner une éventuelle trame commune, une dérive qui serait en train d'emporter notre "cher et vieux pays". J'ai rangé d'ores et déjà dans cette chemise une précédente note "Boobed or not boobed" - ceux qui l'ont lue comprendront popurquoi - et voici maintenant l'avanie du jour. 

Le dogme des économistes qui se réclament de la rationalité et du réalisme - et en fait qui ne sont autre chose que les grands prêtres du capitalisme hyperlibéral - c'est celui de l'agent économique parfait dans un marché parfait. C'est un peu comme la musique des sphères, comme un glissement de planètes, sans le moindre frottement, dans un espace dénué de la moindre viscosité. Comme l'a écrit Kant: la colombe pourrait croire qu'elle volerait encore mieux dans le vide. Le rêve subséquent à ce dogme, c'est que tout fasse marché, non pas seulement les biens matériels, mais tout et la vie même (pensez aux semences stériles de Monsanto) et l'humain bien sûr. Je dirais même qu'il s'agirait de faire marché au lieu de faire société, car la société a fâcheuse tendance à former des grumeaux (on peut appeler cela des amitiés, des familles, des communautés, etc.) qui mettent des couacs dans l'harmonie céleste de nos sycophantes. Mais enfin, on progresse, puisque, ces jours derniers, dans la Tarn, une entreprise qui envisage de licencier neuf de ses salariés leur a proposé un reclassement à Bangalore - oui, en Inde, vous m'avez compris - avec pour prime d'expatriation un salaire mirifique de 69 euros par mois pour six jours de travail par semaine, huit heures par jour. Ce n'est pas la peine de vous frotter les yeux, vous avez bien lu. Je ne sais pas ce qui a pu l'emporter du cynisme, du mépris ou de la stupidité chez ceux qui ont osé faire pareille proposition. Mais cela en dit long sur la société dont rêvent certains et sur les conséquences qu'elle aurait sur les autres: http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/societe/20090509....