15/07/2009
Lendemains de bal
Hier soir sous la Tour Eiffel, grand bal qui aurait coûté la bagatelle de 2 millions d'Euros à l'ensemble des contribuables et rapporté en une poignée d'heures un demi-million d'euros au grand JH.
Aujourd'hui, à Dijon, une fermeture aussi historique que définitive: celle de l'usine Maille-Amora qui, pour le groupe Unilever (5,3 milliards d'euros de résultat en 2008), ne rapportait pas assez.
Dans une région qui me touche particulièrement, la Vendée, Philippe de Villiers se bat pour que SKF (460 millions d'euros de bénéfices globaux, un milliard d'euros de chiffre d'affaires rien que pour la France) revienne sur sa décision de fermer son usine de Fontenay-le-Comte. Là non plus, il ne s'agit pas d'un site déficitaire: tout simplement, il ne rapporte pas assez. On peut ne pas souscrire à tous les propos de de Villiers, mais en l'occurrence sa campagne - à contre-courant de tous les usages - mérite d'être soutenue. Cet homme sait se battre et il n'a pas les deux pieds dans le même sabot.
On nous aura bien enfumé avec le discours "Sans bénéfices, c'est la mort"! Comme si nous étions trop bêtes pour ne pas le comprendre. En revanche, ce discours en dissimulait un autre: celui du jamais assez.
En tout cas, il est urgent de réfléchir à la résilience de nos régions...
10:48 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : économie, mondialisation, politique, délocalisations
10/01/2009
Moutarde
Cette note figure désormais dans le recueil
Les ombres de la caverne
Editions Hermann, juillet 2011
08:56 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : économie, mondialisation, délocalisations