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07/10/2009

Dialogique

J’ai toujours du mal à me faire comprendre lorsque j’évoque la question de la responsabilité au sein de la société. En effet, je soutiens l’opinion paradoxale que le fauteur de violence est totalement responsable de ses actes en même temps que la société est totalement responsable de l’apparition de fauteurs de violence en son sein. Quand vous vous trouvez sur le mode binaire – 0 ou 1, noir ou blanc, etc. - difficile de comprendre un pareil point de vue. Cependant, il me semble assez clair que nier la liberté de l’autre, c’est lui enlever la possibilité - donc la responsabilité - de se structurer en accord avec les besoins d’une société pacifique. C’est une belle occasion pour lui de laisser impunément libre cours aux impulsions que nous avons tous - cf. la délinquance en costume trois pièces -  mais devons impérativement dépasser. Mais, pari passu, considérer que la société n’est pas la matrice de ce qui se produit en elle-même, c’est une erreur d'analyse et c'est aussi offrir un terreau aux maux que partout et toujours la misère et l’humiliation, jointes à la culture de valeurs purement matérielles et narcissiques, ont engendrés. Il y a une responsabilité individuelle et une responsabilité collective et aucune des deux n’est réductible à l’autre. La sagesse des Nations, dit que le fondement de la société humaine est double : le lien et la loi.