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08/08/2018

Et si, cette année, vous vous offriez enfin une rentrée différente des autres ?

 

 

Et si, cette année, vous vous offriez enfin une rentrée différente des autres ?

Collégien, je détestais les rentrées. C’était à proportion du soulagement que je ressentais quand cette interminable année scolaire s’achevait enfin. Je me vois encore, en ces veilles de retour, regarder par la lunette arrière de la voiture la mer qui s’éloignait et que je ne reverrais que dans des mois aussi longs qu’un continent qu’on doit traverser à pied.

 

Je n’étais pourtant pas un mauvais élève, loin s’en faut. Mais, pour survivre, j’étais obligé d’endosser un personnage. Heureusement, j’aimais apprendre. Cela me sauvait: là, j’étais dans mon authenticité et j’y trouvais la stimulation dont j’avais besoin, qui me tenait la tête hors de l’eau. Comme j’avais en outre une excellente mémoire, je décrochais les « tableaux d’honneur » qui m’assuraient, du côté de mes instituteurs successifs, la tranquillité. Mais je n’étais qu’à demi moi-même. A l’entrée dans le secondaire, l’écart se marqua encore davantage. J’étais alors passionné de zoologie et j’avais vu venir la classe de sixième comme l’accès aux connaissances qui me permettraient d’avancer dans cette voie. Las, je n’ai rien trouvé de tel, et de ce fait ne me trouvant pas moi-même, j’ai fini par décrocher.

 

La clé d’un de nos épanouissements est l’alliance de nos capacités et de nos passions. C’est magique. J’ai mis des années, parfois de galère, à trouver les milieux où je pourrais la réaliser. C’est peut-être le chemin initiatique sur lequel certains d’entre nous doivent avancer. Vint un temps, en effet, où, tout en appréciant la parenthèse des vacances, j’ai vu revenir les rentrées avec plaisir.

 

Mais, du fait même que nous avançons, nous changeons. De nouveaux intérêts peuvent venir bousculer les anciens, une connaissance plus profonde de nous-même attise discrètement d’autres rêves. Et notre environnement change aussi qui nous procurait la satisfaction de certains besoins et ne le fait plus aussi efficacement. La question peut alors se poser à nouveau. Problème: entre temps, nous nous sommes installés. Alors, parfois, nous renoncerons à raviver cette alliance. Par lassitude, routine, peur ou aveuglement. Souvent sous la pression d'un milieu ambiant raisonnable qui ne manque pas de nous rappeler ce qui est bon, pertinent, appréciable. Après tout, nos talents, notre intelligence et notre volonté ne nous permettent-ils pas de nous adapter, de durer, et même parfois de rester performant ?

 

Nous sommes nombreux, je le crois, à vivre à un moment ou l’autre de notre existence cette forme d’adaptation extérieurement confortable. Mais essayez de parler autour de vous de ce que vous ressentez. « De quoi te plains-tu ? A notre époque ! Tu as un job, de l’argent, la sécurité… » Comment avouer que cette adaptation « réussie » nous laisse un goût de cendre ? Qu’elle a pour prix un renoncement. Un renoncement à quoi ? Dans la plupart des cas, nous ne saurions le dire. Car c’est tout juste si nous n’avons pas honte de ressentir ce que nous ressentons. Alors, aller creuser derrière la honte… Au mieux, nous nous trouvons des accommodements, à côté, ailleurs. Et, de rentrée en rentrée, la vie passe.

 

Et - dans la mesure où vous vous reconnaissez peu ou prou dans les lignes qui précèdent - si vous faisiez de votre rentrée 2018 quelque chose de différent ?

 

Si vous vous donniez la possibilité d’une expérience qui vous éclaire, d’un mûrissement qui vous remette au centre de vous-même ?

 

Vous avez compris que j’ai parlé de ma propre expérience. C’est elle qui m’a poussé à concevoir le parcours Constellations, pour tous ceux qui, comme moi, à un moment donné, ne se reconnaissent plus trop dans leur vie, ont besoin de faire un pas de côté. Sans forcer. Sans rien casser. Sans prendre de risque. En douceur.

 

J’ai une invitation pour vous, gratuite et sans engagement: participer à la session de découverte de Constellations que nous organisons à Paris, le 30 août, de 9 h. 00 à 12:00. Pendant une heure à une heure et demie, vous vous trouverez dans la situation de quelqu’un qui s’engage dans ce parcours. (Vous aurez même reçu quelques jours avant, à titre confidentiel, un document pour vous préparer.) Ensuite, cette dégustation faite, nous répondrons à vos questions.

 

Si vous êtes intéressé(e), si vous voulez en savoir davantage, un petit mail (thygr@wanadoo.fr) et soit par écrit, soit au téléphone, nous essaierons de satisfaire votre curiosité ! Vous êtes les bienvenus !

 

PS: si vous connaissez quelqu'un que cette information pourrait intéresser, faites suivre sans hésiter !

 

 

 

 

Commentaires

Cher Thierry,
J'ai pris exactement le chemin opposé, celui de l'authenticité et des risques, et très tôt. Bien trop tôt. Un certain goût de l'aventure...et échapper aux conventions qui m'étaient réservées. Le résultat ? Quasiment le même...différent dans l'expression. Aurions nous toujours eu l'envie de faire mieux et plus ? Je n'ai pas encore désarmé.
Amitiés.
Solange

Écrit par : Saint-Arroman Solange | 08/08/2018

Vivre la vie la plus intéressante possible, n'est-ce pas l'enjeu ?

Écrit par : Thierry | 09/08/2018

Certainement, du fait de la démultiplication des expériences et des rencontres. Mais en lisant le texte, je me disais qu'un certain confort ne devait pas être si mal. La question serait plutôt : comment équilibrer les choix ?

Écrit par : Saint-Arroman Solange | 09/08/2018

Ou du fait de l'approfondissement d'une aspiration particulière...

Écrit par : Thierry | 09/08/2018

Tout arrive, n'est-ce pas ?

Écrit par : saint-Arroman Solange | 09/08/2018

Tout peut arriver arriver... Nous avons tous nos possibles et nos impossibles, quant au monde et quant à nous-même. Notre vie change quand nous nous rendons compte que nous pouvons les faire évoluer.

Écrit par : Thierry | 10/08/2018

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