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27/12/2009

Provinciales

Extrait que j'aime particulièrement d'une effervescente et rebondissante correspondance avec mon ami Christian Mayeur, tout à la fois artiste, entrepreneur, épicurien et prophète sloterdijkien...

Christian Mayeur.jpg"Quand Dieu est mort, les hommes ont découvert que la voute céleste protectrice qui avait été leur univers jusqu'au Moyen-Age était une illusion, cette belle voûte étoilée qui ornait les peintures jusqu'au début de la Renaissance. Alors, ils sont devenus entrepreneurs pour créer une serre artificielle de confort face au grand froid de l'Univers. A présent que cette serre les étouffe, il est nécessaire d'articuler les initiatives locales et le Grand système d'échanges. A ce Grand système, personne ne peut se sentir appartenir, il est cartographie abstraite, il est le produit des routes mondiales tracées et densifiées depuis la Renaissance. Mais il existe bel et bien, cher Thierry, et justifie l'existence des athlètes politiques entraînés à se couper du monde pour exploiter l'humain. Le défi des prochaines décennies est de régénérer la production de l'humain par la répétition, la transmission de la langue et du sens... Et de faire lien avec les politiques dépassés qui essaient pathétiquement de se débrouiller avec le Grand mais n'y parviendront assurément pas. Copenhague l'a démontré. Le grand système est incapable de se réformer, car il a créé des masses de misère morale, intellectuelle et économique assistées qui réclament des politiques sociales et d'emploi incompatibles avec le nécessaire ralentissement de la croissance polluante. Obama ne peut rien faire contre le lobby du charbon, dont dépendent des masses importantes d'emploi aux USA, alors que la préoccupation de l'emploi à tout prix est redevenue une priorité des Américains, devant la préoccupation pour le réchauffement climatique. Et le Green Business, ne suffit pas loin s'en faut, à répondre au besoin immédiat de masses d 'emplois. Les voies d'invention sont donc dans le local, précaires et sans doute éphémères. La nouvelle serre de confort que se sont fabriquée les sphères d'appartenance locale s'appelle Internet 2.0. En pratiquant assidûment l'Internet 2.0, les humains se sentent moins seuls et on peut espérer qu'ils réduisent leur consommation d'objets pour s'adonner à la consommation, marchande et non marchande, de relations. Le 2.0 redonne le goût de la relation et permet de réapprendre à s'intéresser à l'autre, y compris à ses enfants, comme à des personnes envers qui on a une responsabilité. L'éducation à ce qu'est l'humain, à sa reproduction, à l'élevage des humains, à la culture en tant que capacité de création (et non pas en tant que phénomène réservé aux élites), devrait prendre une place importante dans cette noosphère. Cette branche de la postmodernité, que j'appelle "altermodernité", fait face à la branche gaspilleuse de "l'hypemodernité", celle de l'oubli frénétique du lieu où l'on se trouve et du devenir des descendants au profit d'une consommation-consumation immédiate. Quel sera le degré de réussite des altermodernes ?"

24/12/2009

Cantique pour une apocalypse joyeuse[1]

 

Cette note figure désormais dans le recueil

Les ombres de la caverne

Editions Hermann, juillet 2011

15/12/2009

De Sylvie Simon sur l'OMS

OMS: Organisation Mondiale de la Santé.

"Je tiens à vous signaler que mon dernier envoi sur la corruption de l'OMS est écrit par moi-même, et les références sont incluses, à part l'interview de Jefferson par Der Spiegel, qui date du 21 juillet 2009 et que j'ai omis de dater. Ce texte sera publiée dans Nexus, puis dans mon prochain livre sur la santé. Vous pouvez tout de même le diffuser sans attendre, car il FAUT que les gens qui se réfèrent à l'OMS sachent ce qu'il en est vraiment. Merci d'avance. Sylvie Simon."

Voici le texte auquel Sylvie Simon fait référence: Sylvie Simon_OMS.doc