20/05/2010
Alors, on en fait quoi ?
Cette note figure désormais dans le recueil
Les ombres de la caverne
Editions Hermann, juillet 2011
08:35 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : crise, métamorphose, histoire
19/05/2010
De crise en crise, de dettes en dettes
N'est-ce pas étrange que l'on aille ainsi de crise en crise et que l'on passe, d'un seul coup, de la dette des petits emprunteurs impécunieux des subprimes à celles des Etats du monde occidental: la Grèce d'abord et bientôt l'Espagne, le Portugal, le Royaume-Uni, etc. ?
Et, dans les deux cas, ce sont les mêmes, les Etats, qui mettent in fine la main au portefeuille.
"Cherchez à qui le crime profite", disait-on dans les vieilles séries policières...
En l'occurrence, cela ressemble quelque peu à une affaire de vampires.
Le complexe militaro-politico-industrio-financier qu'on appelle par commodité "les Etats-Unis" et que la Chine tient par les... - hum! vous m'avez compris - après s'être voulu le gendarme du monde, essaierait-il de se redonner du poids en mettant la main, coûte que coûte, sur les réserves d'énergie fossile de la planète, puis, par le biais de ses financial killers, sur l'Europe ?
Osée mon hypothèse ?
http://www.lemonde.fr/economie/article/2010/05/19/crise-d...
16:15 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : dette publique, spéculation, marchés financiers
L'argent destructeur
Pendant que l'Europe donne de la bande, la reprise est repartie aux Etats-Unis et les économistes font des gorges chaudes: une fois encore voilà démontrée la supériorité du modèle néolibéral!
Cependant, il ne faudrait pas oublier si vite comment le monde occidental a été mis sur le flanc par une crise qui, à l'origine, était un problème intérieur à l'Amérique.
Extrait d'une interview de Paul Jorion, l'un des rares économistes à avoir annoncé l'explosion des subprimes (aujourd'hui, tout le monde vous dira que c'était prévisible):
"Dans ce contexte, le crédit est devenu, surtout aux Etats-Unis, une sorte de salaire d'appoint appelé à protéger contre la chute du niveau de vie et aussi contre un effondrement total de la demande. Mais les crédits signifient le paiement d'intérêts. Cinq pour cent ne semble pas a priori énorme, mais quand on doit payer un crédit immobilier 5,3% sur trente années, comme cela est courant aux USA, on aura payé en fin de période le prix de la maison deux fois. Pendant ce temps-là, la spéculation poussait toujours davantage les prix immobiliers à la hausse. La valeur d'une maison pour une famille en était venue à correspondre à trente années de revenu disponible."
Pour lire la totalité de l'interview où Paul Jorion explique comment le crédit est devenu cette sournoise panacée: http://www.pauljorion.com/blog/?p=11828#more-11828
Je ne peux m'empêcher de rapprocher ce propos d'une photographie parue dans L'Internaute de ce jour avec la légende ci-dessous:
Un drapeau américain flotte dans un campement de sans-logis à Sacramento, en Californie, le 15 mars 2009. A cause de la crise, on estime à 1,5 million le nombre de personnes qui sont venues s'ajouter aux 3,5 millions de SDF aux Etats-Unis. © Max Whittaker / Reuters
Vous pouvez la voir en taille normale à cette adresse:
http://www.linternaute.com/actualite/magazine/photo-reute...
07:41 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : crise, économie, mondialisation, emploi, paupérisation