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16/09/2009

La commission Stiglitz

Aujourd'hui, je vous invite à rendre une petite visite au blog de Paul Jorion que j'aurai le plaisir d'accueillir tout à l'heure pour une conférence sur "la crise, ses causes et ses perspectives":  http://www.pauljorion.com/blog/. Paul Jorion avait annoncé ladite crise dans un de ses livres et a en avait expliqué les ressorts deux ans avant qu'elle se produise...

14/09/2009

Le doute et le débat

 

Cette note figure désormais dans le recueil

Les ombres de la caverne

Editions Hermann, juillet 2011

11/09/2009

Mort du GRIT de Jacques Robin

La mort d’une organisation est parfois aussi triste que celle d’une personne. En l’occurrence, il s’agit du Groupe de Recherche Inter- et Transdisciplinaire qui était l’émanation et le reflet d’un homme hors du commun: le Dr Jacques Robin. Assez peu connu du grand public, Jacques Robin était pourtant une figure de la vie intellectuelle de notre pays. Avant le GRIT, il avait fondé le fameux « Groupe des Dix » - un cénacle qui réunissait Henri Atlan, Jacques Attali, Robert Buron, Joël de Rosnay, Henri Laborit, André Leroi-Gourhan, Edgar Morin, René Passet, Michel Rocard et Michel Serres - et peu de temps avant de nous quitter, il a publié, en collaboration avec Laurence Baranski, L’urgence de la métamorphose (Des Idées et des Hommes, Paris, 2007).

 

C’est ma psychothérapeute toulousaine, Marie-Jo Dursent Bini, qui, dans les années 80, m’avait recommandé la lecture de Changement d’Ere, livre que j’ai dévoré et qui m’a permis de me sentir moins seul avec les idées qui me traversaient la tête. Lorsque j’ai quitté Toulouse pour la capitale, elle m’a donné les coordonnées de Transversales, ce qui m’a permis de rencontrer Jacques Robin. S’il y a de grands esprits que je n’ai pu remercier de ce que je leur dois, j’ai eu le bonheur, dans le cadre de The Co-Evolution Project, d’organiser une de ses dernières interventions publiques : http://pagesperso-orange.fr/co-evolution/Soir%E9e%20du%20mardi%2021%20f%E9vrier%202007.pdf

 

On pourrait penser que, n’étant pas dépendante de la brièveté de la vie humaine, une structure a toutes les chances de survivre à son fondateur. Arie de Geuss, dans La pérennité des entreprises, révèle qu’étrangement il n’en est rien. L’histoire des entreprises montre que très rares sont celles qui deviennent centenaires. Le GRIT, quant à lui, n’aura survécu que deux ans à son fondateur. Si le grain ne meurt, il ne peut porter fruit... Je souhaite qu’il en soit de même pour ce que nous avait légué Jacques Robin.

 

PS : plutôt que d’essayer de résumer ce qu’on pouvait trouver auprès de Jacques Robin et du GRIT, je vous invite à visiter le site de Transversales Sciences et Culture, qui ne sera plus actualisé mais reste ouvert : http://grit-transversales.org/