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29/11/2007

Un peu d'humour...

L'institutrice présente à la classe un nouvel élève : Suzuki. Le cours commence.

L'institutrice :
Bon, voyons qui maîtrise l'histoire de la culture franco-américaine. Qui a dit : "DONNEZ MOI LA LIBERTE OU LA MORT" ?

Pas un murmure dans la salle. Suzuki lève la main :
Patrick Henry, 1775, à Philadelphie.

L'institutrice :
Très bien Suzuki ! Et qui a dit : "L' ETAT EST LE PEUPLE, LE PEUPLE NE PEUT PAS SOMBRER" ?

Suzuki lève la main :
Abraham Lincoln, 1863 à Washington.

L'institutrice :
Excellent, Suzuki ! Maintenant, qui à dit : "JE VOUS AI COMPRIS" ?

Suzuki lève la main et dit :
Charles De Gaulle !

L'institutrice regarde les élèves et dit :
Honte a vous ! Suzuki est Japonais et il connaît l'histoire française et américaine mieux que vous !

On entend alors une petite voix au fond de la classe :
Allez tous vous faire f..., connards de Japonais !

Qui a dit ça ? s'insurge l'institutrice.

Suzuki lève la main et sans attendre, dit :
Général Mc Arthur, 1942, au Canal de Panama et Lee lacocca, 1982, lors de l'assemblée générale de General Motors.

Dans la classe plongée dans le silence, on entend un discret :
Y'm'fait vomir...

L'institutrice hurle :
Qui a dit ça ?

Et Suzuki répond :
Georges Bush Senior au premier Ministre Tanaka pendant un dîner officiel à Tokyo en 1991.

Un des élèves se lève alors et crie :
Pomp'moi l'gland !!!

Et Suzuki, sans sourciller :
Bill Clinton à Monica Lewinsky, 1997 dans la salle ovale de la Maison Blanche, à Washington.

Un autre élève lui hurle alors :
Suzuki, espèce de merde !

Et Suzuki :
Valentino Rossi, lors du Grand Prix de Moto en Afrique du Sud en 2002...

La salle tombe littéralement dans l'hystérie, l'institutrice perd connaissance, la porte s'ouvre et le directeur de l'école apparaît :

Merde, je n'ai encore jamais vu un bordel pareil !

Et Suzuki :
Louis Gallois en arrivant à la tête de la SNCF.

PS: je remercie mon cher collègue Dominique Paty pour cette trouvaille.

25/11/2007

Alerte à Babylone

"Nous ne faisons plus de la culture, nous gérons de la pathologie végétale."

Je vous conseille d'aller voir un extrait de ce film sur le blog de Xavier van Dieren:

http://www.dailymotion.com/video/x1ds9p_alerte-a-babylone-le-film-de-jean-d_politics

3cdb2b80b6d681f38bcfe744eaab3dc4.jpgAu delà de cette vidéo - qui pose des choses connues dans un langage "indiscipliné" - je vous invite aussi à vous promener dans le blog de Xavier. Vous y découvrirez un homme d'entreprise que tout passionne, qui est en même temps un artiste, un citoyen du monde et de l'avenir.

Xavier et moi, c'est une rencontre improbable. C'était il y a quelques années au fin fond de la Belgique, à la faveur d'un séminaire dispensé par André Conraets, le créateur de la "Pédagogie éclosive", une méthode et, surtout, une philosophie de formation sur laquelle je reviendrai.

On avait bu de la bonne bière - évidemment et plus d'une fois - et on avait bien ri!

21/11/2007

Prédateurs d’avenir

Le journal Le Monde daté du 17 novembre rend compte des travaux de l’ONU sur l’avenir de la planète, travaux qui se concluent par le constat d’une opposition entre le « marché roi » et l’écologie.

GEO 4 – tel est le nom du rapport que le PNUD vient de publier – a mobilisé 1400 scientifiques et experts. Cinq domaines y font l’objet d’une projection à l’horizon 2050 : le changement climatique, l’énergie, l’eau, l’égalité et la biodiversité. Quatre scénarios y sont évalués : « marché d’abord », « sécurité d’abord », « politique d’abord », « écologie d’abord ».

Laisser au marché la haute main sur les affaires de la planète se révèle, dans tous les domaines, le pire des choix. Comment s’en étonner ? Le marché fonctionne dans un éternel présent, en vertu du principe selon lequel «la preuve du pudding, c’est quand on le mange ». Il ajuste – ou tente d’ajuster – ce qui a un poids au sein de l’économie matérielle*, mais ne peut intégrer ce qui, pour lui, n’existe pas. Le consommateur de 2050 ne constituant pas un marché et pas davantage les plantes et les animaux qui disparaissent chaque jour, leurs intérêts ne sont pas pris en compte. Les générations à venir – qui sont les grandes muettes de cette idéologie - sont ainsi des générations sacrifiées.

Grâce à la talentueuse Isabelle Raugel (voir Sites et blogs recommandés), j’ai eu le privilège d'inviter en conférence privée le prospectiviste américain Howard Rheingold**. Il rappelait qu’en Angleterre, il y a quelques siècles, les propriétaires de bétail s'étaient laissé aller à mener aux pâturages communaux des troupeaux de plus en plus importants. A telle enseigne que, bientôt, ces bêtes en trop grand nombre transformèrent le sol en un bourbier où, plus rien ne pouvant pousser, elles ne pouvaient plus se nourrir. Cet épisode de l’Histoire a été théorisé sous l’appellation de « tragédie des biens communs »***.

Cette tragédie, il se pourrait que la mondialisation marchande nous la fasse vivre bientôt à l’échelle de la planète. Mais, cette fois-ci, les seuls appétits humains ne seront pas en cause. Un dogme vient leur apporter sa caution: celui du marché.

Est-il possible qu'une fois encore dans notre histoire des croyances nous cachent la réalité ?

* J'utilise ici ce terme dans l'acception que lui donne mon ancien condisciple Maurice Obadia dans son livre Pour une économie de l'humain: tout ce que l'argent permet de produire et de transmettre.

** Auteur notamment de Smart Mobs.

*** Cf Garret Hardin: Tragedy of the Commons.