UA-110886234-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

16/11/2007

L'âne au fond du puits

Un bon collègue me passe cette histoire que je m'empresse de partager avec vous.

Un âne, un jour, tomba dans un puits.

Fatalité, maladresse, distraction ? Peu importe: toujours est-il que l'animal gémissait pitoyablement et le pauvre fermier se demandait comment s'y prendre pour le tirer de ce trou si profond et si étroit.

Il arriva à la conclusion qu'il ne pouvait malheureusement rien faire, que de toute façon, ce vieux puits était déjà condamné à disparaitre et que le pauvre âne, de même, avait fait son temps. Ce n'était donc pas rentable de tenter de le récupérer.

Il va alors demander de l'aide à ses voisins, chacun d'eux se saisit d'une pelle et ils commencent à combler le puits avec l'âne dedans.

Au début, l'âne qui a tout de suite compris ce qui l'attendait, se met à crier terriblement. Puis à l'étonnement de chacun, il finit par se taire.

Quelques pelletées plus tard, le fermier se décide à regarder au fond du puits. Ce qu'il y voit alors le surprend.

A chaque pelletée qui tombait sur lui, l'âne s'est secoué pour enlever la terre de son dos et monter dessus. Pendant que les voisins du fermier continuaient à pelleter, l'âne continuait ainsi de se secouer et il montait sur le tas de terre qui devenait de plus en plus haut.

Bientôt, il put sortir du puits...


J'imagine plusieurs morales à cette histoire... Et vous ?

12/11/2007

L’opium du peuple ?

 

 

Cette note figure désormais dans le recueil

Les ombres de la caverne

Editions Hermann, juillet 2011

11/11/2007

Pourquoi ?

"Mais pourquoi les hommes sont-ils méchants ? Pourquoi sont-ils si vite haineux, hargneux ? Pourquoi adorent-ils se venger, dire vite du mal de vous, eux qui vont bientôt mourir, les pauvres ? Que cette horrible aventure des humains qui arrivent sur cette terre, rient, bougent, puis soudain ne bougent plus, ne les rende pas bons, c'est incroyable. Et pourquoi vous répondent-ils si vite d'une voix de cacatoès, si vous êtes doux avec eux, ce qui leur donne à penser que vous êtes sans importance, c'est-à-dire sans danger ? Ce qui fait que des tendres doivent faire semblant d'être méchants pour qu'on leur fiche la paix, ou même, ce qui est tragique, pour qu'on les aime."

Albert Cohen
Le livre de ma mère

Cité par Daniel Pennac dans Chagrins d'école.