26/10/2009
Zone vraiment interdite (2)
Jean-Claude Crèvecoeur (Québec) qui a le tort d'avoir des opinions tranchées sur le sujet du virus H1N1 adresse à sa mailing-list le message ci-dessous qu'on peut rapprocher du passage à la trappe récent d'un reportage que devait diffuser M6 dimanche soir. La liberté d'expression est évidemment le sable dans les rouages bien huilés du néo-libéralisme... Quand nous voyons dans l'Internet un espace de liberté inaliénable, c'est oublier que nous dépendons des propriétaires des plateformes, des serveurs et des réseaux physiques ou hertziens. Je vous laisse lire.
Madame, Monsieur,
Chers amis,
J’ai passé douze heures à rédiger mon dernier courriel.
Je l’ai envoyé samedi soir (24/10/09) pour constater, dimanche matin, qu’aucun des 7.200 courriels envoyés depuis ma boîte à courriels ne vous était parvenu. Seuls, ceux envoyés (5.334 adresses) depuis le serveur de mon site Internet sont arrivés.
Après enquête auprès de mon fournisseur d’accès, il est apparu que mon texte a fait l’objet d’une censure totale de la part de leur serveur (la belle excuse, c’est le serveur qui a analysé mon texte et qui l’a trouvé antidémocratique, peut-être ?). À l’heure où l’état d’urgence sanitaire vient d’être proclamé par le président américain, cette censure radicale dont je fais l’objet n’est pas de bonne augure. Les responsables politiques de la Santé deviennent très nerveux face au refus grandissant de la population.
Bientôt, je serai, comme d’autres, réduit au silence.
Je vous invite ardemment à aller sur mon site Internet, dans la section articles, puis de lire mon courriel numéro 7 (et de relire les autres, et de les transmettre). http://jean-jacques-crevecoeur.com/index.php?option=com_c...
Dans la même section articles, vous pouvez lire mon dernier coup de gueule, la lettre que j’ai envoyée personnellement aux journalistes québécois : http://jean-jacques-crevecoeur.com/index.php?option=com_c...
C’est pour l’instant, la seule façon d’en prendre connaissance.
Vous pouvez aussi le copier ou le télécharger en format pdf (cliquez sur la petite icône pdf en haut de l’article), vous pouvez le coller sur vos blogues, sur vos sites Internet et l’envoyer à votre carnet d’adresses.
Il est probable que mon site Internet sera attaqué et détruit dans les prochains jours.
En attendant, des innocents commencent à mourir des suites de la vaccination. Mais Jean de la Fontaine ne disait-il pas que la raison du plus fort est toujours la meilleure ?
À mon avis, comme on dit au Casino : les jeux sont faits. Rien ne va plus.
Et à la grâce de Dieu.
Restons debout, éveillés et conscients.
Jean-Jacques Crèvecoeur
Montréal (Québec – Canada)
Courriel : promethee@videotron.qc.ca
Site Internet : http://www.jean-jacques-crevecoeur.com/
15:45 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : censure, liberté d'expression, h1n1, multinationales
La peur du gâchis
Avez-vous remarqué comme notre époque qui est peu regardante sur le gaspillage – il n’est que de voir tout ce qu’on retrouve dans nos poubelles – peut avoir quelquefois la peur du gâchis ?
Les sources de cette peur peuvent être diverses. Le sens de l’économie, quoique rare, n’est pas la pire, même si souvent il vaudrait mieux se retenir d'acheter que consommer pour consommer : « On a ces conserves qui vont bientôt passer, ce serait stupide de ne pas les manger tant qu’il est temps ». Une sournoise culpabilité peut aussi faire office de levier : « J’ai dépensé de l’argent pour acheter ces fringues, ce serait quand même bien que je les porte ». Et, un cran de plus : « Faut quand même que je justifie cet achat, sinon il va m’en cuire. »
Je crains bien qu’en ce qui concerne le vaccin H1N1, aux Etats-Unis comme en France, on en soit à des motivations de valeur bien relatives, du genre : « On l’a, autant faire qu’il ne soit point perdu. Faisons-en profiter la population, si cela ne fait pas de bien, cela ne fera pas de mal ». Ou pire encore : « Si on n’utilise pas les milliards dépensés, on va en entendre parler aux prochaines élections. Au moins, si on peut dire qu’on a administré ce qu’on a en stock, cela pourra justifier le flop de la pandémie... »
Car, vous l’avez remarqué, ladite pandémie joue l’Arlésienne. Annoncée comme "imminente" par l’OMS (journal Le Monde du 30 avril 2009), puis comme certaine dans notre pays à la mi-octobre, aux dernières nouvelles elle ne nous toucherait qu’à mi-janvier. Je connais une famille où elle a frappé. L’un des gamins. C’était bien le H1N1, les examens, paraît-il, ne laissaient aucun doute. Traitement anodin pour l’enfant, confinement pour la famille. Or, bien que personne ne fût vacciné et malgré ce qu’on nous a dit de la virulence du virus, aucun des quatre autres membres de la famille n’a été contaminé. On ne peut plus faire confiance à personne pour soutenir le business. Même pas à ces cochonneries de virus !
15:37 | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : pandémie, économie, manipulation
25/10/2009
Zone réellement interdite
Voici une information qui illustre parfaitement les limites de la liberté de la Presse quand cette dernière tire ses principaux revenus de grands annonceurs. On peut avoir la même perplexité quant à l'indépendance des hommes politiques à l'égard des intérêts des groupes qui financent leurs campagnes électorales...
"Un reportage consacré à la mauvaise hygiène des enseignes de restauration rapide, censé être diffusé demain soir, a été passé à la trappe. Pour quel motif ?M6 aurait censuré une enquête sur les fast-food, qui devait être diffusée demain soir dans l'émission Zone Interdite, révèle Libération.fr. Au sommaire du numéro de demain soir était annoncé un sujet consacré aux établissements de restauration rapide. "Alors que les consommateurs français cherchent à se nourrir toujours plus vite et pour moins cher, de nombreuses enseignes de restauration rapide ne respectent pas les normes d'hygiène. Rupture de la chaîne du froid, congélation illicite ou produits périmés sont des anomalies relevées par les services de répression des fraudes", annonçait la chaîne.
Mais au visionnage de la bande-annonce de l'émission, plus aucune trace du sujet. La raison ? L'enquête n'était "juridiquement pas valide", argue M6. Faux, répond un journaliste de la chaîne. Selon lui, le sujet a été tout simplement censuré car il dévoilait des méthodes douteuses pratiquées dans deux grandes enseignes de restauration rapide : "Le sujet était béton et journalistiquement et juridiquement (...) Cette censure fait froid dans le dos."
Dans cette enquête, un restaurant McDonald's était épinglé pour ne pas respecter les précautions d'hygiène : "hamburgers laissés en vente pendant des heures, étiquettes mentionnant la date de péremption des produits remplacées par d'autres sitôt la durée de vie du produit dépassée..." De même, le reportage démontrait que les poulets censés être Halal vendus chez KFC n'étaient pas abattus selon le rite musulman.
Critiquer deux grandes marques, donc deux éventuels annonceurs de la chaîne, aurait sans doute fait trop de vagues."
C'est sûr qu'il est moins dangereux de faire un reportage sur les vendeurs à la sauvette de Nice...
L'article ci-dessus est signé de Mathilde Saez - samedi 24 octobre 2009 à 12h49 - et vous pouvez le retrouver à cette adresse: http://www.programme-tv.net/news-tv/culture-infos/6984-zo...# en espérant qu'il ne disparaîtra pas entre temps.
Et pour en savoir un peu plus: http://www.ozap.com/actu/m6-censure-enquete-zone-interdit...
09:35 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : démocratie, liberté d'expression, capitalisme, information